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AANO Rapport du Comité

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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT

À titre de président du Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord de la Chambre des communes, c’est un honneur pour moi d’avoir participé à l’étude du Comité sur l’éducation postsecondaire des Autochtones au Canada, et de déposer le présent rapport en son nom.

L’éducation a tellement d’importance. Nous voulons tous que nos enfants aient accès au meilleur enseignement possible, à tous les niveaux, et que les ressources en ce domaine soient abordables et adaptées à leurs besoins et à leurs aspirations. À cette fin, nous cherchons à éliminer les obstacles actuels et à prévenir ceux qui pourraient surgir. Nous sommes convaincus que tous les Canadiens, autochtones et non autochtones, partagent ces mêmes objectifs. Au cours des audiences, le Comité a appris que beaucoup de progrès a été accompli pour améliorer les possibilités et la qualité des ressources offertes aux Autochtones en matière d’enseignement postsecondaire. Malgré tout, il reste encore beaucoup à faire.

Il est rare qu’une question relevant de la politique gouvernementale fasse l’unanimité, mais celle de l’éducation des Autochtones fait exception à cette règle. En effet, tous les experts et porte-paroles de la fonction publique et du secteur privé, tous les Canadiens, autochtones ou non, s’entendent tout simplement sur une chose, à savoir qu’il faut absolument améliorer la scolarisation des Autochtones et que l’avenir de chaque Autochtone, de sa famille, de ses enfants, de sa collectivité, et celui de la société canadienne dans son ensemble, en dépendent. Le Comité est d’accord avec Roberta Jamieson de la Fondation nationale des réalisations autochtones, qui nous a dit : « [b]ien qu’il s’agisse d’un défi de taille, nous devons faire ce que nous pouvons, à notre époque, au cours de notre génération1 ». Et nous abondons dans le sens du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non-inscrits, pour qui « de toutes les questions auxquelles nous travaillons, l’éducation est sûrement celle où l’erreur n’est pas permis.2 ».

C’est là le défi que nous avons à relever. Le prix à payer en cas d’échec sera beaucoup trop élevé en termes d’occasions perdues pour un trop grand nombre d’Autochtones, mais aussi pour le Canada. Le Comité est convaincu qu’il est possible, voire essentiel, de relever ce défi, et de se mettre à l’œuvre dès maintenant. Il nous incombe tous, désormais, de faire en sorte que les Autochtones du Canada aient toutes les chances voulues de s’instruire et disposent de toutes les ressources nécessaires pour réaliser leur potentiel.

Au nom du Comité, je tiens à remercier tous les témoins qui ont comparu devant nous, souvent avec très peu de préavis, pour partager avec nous le fruit de leur expérience et nous faire leurs recommandations. Nous remercions aussi ceux qui nous ont fait parvenir des communications écrites pour nous éclairer dans notre travail. Les membres du Comité leur sont profondément reconnaissants de toutes leurs contributions.



[1]       Témoignages devant le Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord (ci-après appelé « Témoignages »), 24 octobre 2006.

[2]       Témoignages, 2 novembre 2006.