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HEAL Rapport du Comité

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Réponse du gouvernement au 5ème Rapport du Comité permanent de la santé

« La santé dentaire des Premières nations et des Inuits »

Novembre 2003

 

INTRODUCTION

 

Le Gouvernement du Canada est heureux d’avoir l’opportunité de répondre au cinquième rapport du Comité permanent de la santé, La santé dentaire des Premières nations et des Inuits, qui a été déposé à la Chambre des communes le 18 juin 2003. Le rapport, qui met l’accent sur le besoin d’accroître les mesures préventives en vue de diminuer les effets négatifs d’une piètre santé buccale chez les Première nations et les Inuits au Canada et les problèmes vis-à-vis du consentement du client dans le Programme des services de santé non-assurés (SSNA), reflète les témoignages et le travail des membres du comité. Ce rapport démontre aussi un engagement de la part des membres du Parlement et le rôle important que celui-ci peut jouer pour répondre aux besoins des Premières nations et des Inuits dans tout le pays.

 

Le gouvernement reconnaît la valeur du travail du comité permanent. En particulier, la contribution du rapport à souligner plusieurs problèmes importants qui affectent la santé buccale des Premières nations et des Inuits, de même que l’identification des secteurs potentiels que l’on peut améliorer. Des intervenants intéressés ont eu l’occasion d’exprimer leurs points de vue et leurs préoccupations, et leur contribution est importante en ce qui a trait à nos efforts continus pour améliorer l’accès du client et les résultats sur la santé. Dans l’ensemble, le rapport arrive en temps opportun et apporte une précieuse contribution à la discussion nationale quant à la façon de s'assurer qu’il n’y a pas d’écart entre les chances dans la vie et l’état de santé entre les enfants autochtones et les autres Canadiens.

 

Les défis auxquels font face les Premières nations et les Inuits en matière de santé buccale sont documentés dans le rapport avec des références à d’autres facteurs contributifs tels que : le soutien pour un meilleur accès à la nourriture dans les régions éloignées; la mise en valeur des ressources des fournisseurs de soins dentaires; et, un accès plus facile à l’eau potable possédant des niveaux de fluorure optimaux. Le gouvernement partage les préoccupations du comité permanent et admet que l’amélioration de la santé des Premières nation et des Inuits, y compris leur santé buccale, est importante et essentielle pour bâtir des communautés des Premières nations et des Inuits solides et en santé. Le Gouvernement du Canada s’engage à créer des partenariats solides avec les Premières nations, les Inuits et les fournisseurs de soins dentaires afin d’améliorer le système de santé, d’assurer la disponibilité des services de santé et leur accès aux Premières nations et aux Inuits.

 


L’information présentée dans le rapport complète et appuie l’approche actuelle du gouvernement pour une meilleure pathologie et de meilleurs traitements, ainsi que pour axer davantage sur les activités de prévention des maladies et de promotion de la santé. L’approche est compatible avec l’Approche en matière de santé de la population qui reconnaît que l’état de santé d’une population est le reflet non seulement de sa santé, mais aussi d’autres facteurs comme l’environnement économique, social et physique, ainsi que les saines habitudes de vie.  Annoncé dans les Discours du Trône qui ont eu lieu en janvier 2001 et en septembre 2002, le contenu du rapport est aussi compatible avec les engagements du gouvernement, en particulier avec les récents investissements durant les années de formation de la vie d’un individu.

 

Lors des Discours du Trône, on a confirmé l’engagement du gouvernement à réduire l’écart entre l’état de santé des Autochtones et celui des Canadiens non autochtones et à renforcer la prestation des services de soins de santé pour les Premières nations et les Inuits en soutenant les programmes de promotion de la santé communautaire et de prévention des maladies. Cela comprend des investissements dans : une stratégie d’immunisation ciblée pour les enfants des Premières nations; une augmentation des initiatives de développement de la petite enfance jointes à une expansion du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones; et, des outils pour traiter du syndrome et des effets de l’alcoolisme fœtal dans les communautés autochtones.

 

Plus tôt cette année, le gouvernement a attribué 1,3 milliards$ de financement pour une période de cinq ans afin d’aborder les questions de viabilité du programme de santé des Premières nations et des Inuits. Ce financement sera axé sur les coûts du programme causés par les inducteurs de coûts tels que : l’accroissement de la population, le taux de maladies dominantes; l’utilisation accrue des services; et, l’augmentation des honoraires professionnels. Des initiatives complémentaires telles que l’initiative sur les ressources humaines dans le secteur de la santé et le Programme d’approvisionnement alimentaire par la poste contribuent aussi à l’amélioration de l’environnement et de la capacité professionnelle qui appuient et facilitent la promotion de la santé buccale et la prévention des maladies.

 

La prestation de soins de santé est une responsabilité partagée entre le gouvernement fédéral, les provinces, territoires, les Premières nations et les Inuits. Les provinces et les territoires sont responsables pour: les services hospitaliers et médicaux universels pour tous les résidents, y compris les Autochtones; les programmes de santé publique et communautaire pour tous les résidents habitant hors-réserve; une assurance supplémentaire pour les populations cibles; des soins infirmiers à domicile et communautaires à long terme; et, la réglementation des services et des professions dans le domaine de la santé. Santé Canada opère un important système de prestation de soins de santé pour un nombre évalué à 735 000 clients admissibles parmi les Premières nations et les Inuits. Ce système comprend : des programmes de santé publique et de santé communautaire dans toutes les réserves; des soins primaires dans les communautés éloignées ou isolées; certains programmes ciblés pour tous les Autochtones; et des services de santé par le biais du Programme des SSNA pour tous les Indiens inscrits et les Inuits reconnus sans égard à leur lieu de résidence. Au moyen d’une collaboration efficace, les lacunes et les chevauchements seront éliminés, ce qui mènera à la prestation de services de plus haute qualité, y compris la santé buccale.