Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, dans mes discussions avec les agriculteurs de ma région et ceux du Québec, j'ai remarqué que, pour les industries touchées par la gestion de l'offre, il est primordial que celle-ci demeure. Comme vous le savez, ce système procure de la stabilité et de la prévisibilité qui permettent aux producteurs de réinvestir dans leurs fermes et de stimuler l'innovation. Comparativement à d'autres systèmes, la gestion de l'offre aide autant les petits que les grands producteurs.
Par conséquent, monsieur le ministre, dans une circonscription comme la mienne ou celle de ma voisine, Ruth Ellen Brosseau, la gestion de l'offre favorise la prospérité économique et la création d'emplois dans nos régions. Au Québec, c'est près de 9 000 fermes, plus de 62 000 emplois et un minimum de 37 % des recettes agricoles qui sont touchés par la gestion de l'offre. La gestion de l'offre est efficace et indispensable au bien-être du milieu agricole québécois et canadien. Elle permet aussi à tous les Québécois et Canadiens d'avoir des produits de grande qualité sur les tablettes et ne coûte rien au Trésor public.
Cela dit, monsieur le ministre, est-ce que vous pouvez aujourd'hui réaffirmer votre soutien indéfectible envers la gestion de l'offre et respecter la promesse que vous avez faite lors du discours du Trône?