J'aimerais en revenir au sujet évoqué par mon collègue, Jacques Gourde. Sachez que les affaires d'immigration transmises à nos bureaux de circonscription nous occasionnent à tous un énorme travail. Je tiens à souligner ce que disaient plusieurs de mes collègues libéraux, à savoir qu'il ne s'agit aucunement d'une question partisane. Nos budgets de fonctionnement sont minces, et dans mon bureau, quelqu'un doit se consacrer à plein temps à ces questions touchant le service à la clientèle.
Qu'il me soit permis de dire que la décision qui a été prise, il y a quelques mois, de supprimer le groupe consultatif ministériel, et d'interdire aux députés de contacter les ambassades, est tout à fait regrettable. C'est une très mauvaise décision qui a vraiment affecté la qualité du service offert par notre bureau. Je suis heureuse de voir qu'on est, dans une certaine mesure, revenu sur cette décision.
Je ne sais pas ce qu'il en est de mes collègues, mais je peux dire que, d'après les gens qui prennent contact avec mon bureau, le principal sujet de plainte semble être le mauvais service à la clientèle au centre d'appels de Montréal. C'est, de loin, la plainte que nous recevons le plus souvent. Il y a de longues attentes au téléphone, la multitude de choix que vous offre le répondeur vocal automatisé. Tout cela pose de grandes difficultés, surtout pour les personnes dont l'anglais ou le français n'est que la deuxième langue. Or, le plus souvent, les personnes qui me contactent n'ont pas compris les renseignements qu'on leur a donnés, ou ont reçu une réponse peu claire, ou peu utile.
Quels contrôles effectuez-vous dans votre centre d'appels? Je vous demande cela, car nous allons devoir rédiger un rapport. Ne pourrait-on pas faire quelque chose pour régler ce problème? Cela pèse lourdement sur l'activité de nos collaborateurs.