Merci, monsieur le président, et merci à tous les témoins de nous avoir fourni des informations bien intéressantes.
Chef Adam, je représente la circonscription du Yukon. La prémisse de cette étude des bienfaits du secteur pétrolier pour tous les Canadiens est évidemment fort intéressante du point de vue du Yukon car, quand nous faisons porter ce débat sur le développement économique du Nord, c'est une question qui intéresse la totalité de notre population, y compris la population autochtone et les Premières Nations du Yukon.
L'une des choses que j'ai entendues à ce sujet est que la population du Yukon souhaite des emplois au Yukon. Bien sûr, cela est focalisé sur nos Premières Nations. Onze des 14 Premières Nations de notre territoire ont signé des ententes définitives.
Les gouvernements ont fait un très bon travail, et je parle ici des gouvernements territorial et fédéral, en fournissant des ressources financières pour la négociation et la signature des ERA, pour l'élaboration de plans de communication afin de travailler avec l'industrie, pour les aider avec le développement de leurs capacités.
J'apprécie ce que vous avez dit au sujet de la lutte à mener pour avoir ces capacités, avec l'afflux de projets de développement, pour faire face au volume de demandes avec peu de personnel. Nous avons pris conscience de ces difficultés et avons essayé d'appuyer le développement des capacités de nos Premières Nations, au moins au Yukon, pour nous assurer qu'elles ont la capacité de tirer parti des opportunités qui se présentent à elle.
Ce sera un processus continu de croissance, mais certaines des manières par lesquelles cela s'est fait dans le Nord comprennent un investissement en éducation et en formation professionnelle, notamment dans le cadre du développement de notre collège avec le Centre nordique d'innovation minière, pour nous assurer que nous atteignons cette vraie prémisse réelle qu'ont les habitants du Yukon, qui est, je le répète, des habitants au Yukon pour des emplois au Yukon: des habitants locaux pour tirer parti des opportunités locales, de la formation professionnelle spécifique pour les emplois disponibles dans les domaines de forte demande, et des emplois bien rémunérés, pas simplement des emplois sous-qualifiés mais des emplois semi-qualifiés et très qualifiés.
En partant de cela, nous avons vu nos Premières Nations atteindre, par nos sociétés de développement, des emplois très bien rémunérés et des emplois mieux rémunérés dans les domaines où il y a une demande, avec une augmentation du nombre de diplômés, et une augmentation des taux d'inscription dans les établissements d'enseignement supérieur qui sont focalisés sur ça.
Je me demande trois choses.
Votre Première Nation a-t-elle une société de développement économique?
Y a-t-il des membres de votre Première Nation qui travaillent actuellement dans l'exploitation des sables bitumineux et du gaz naturel de votre région? Si c'est le cas, commencent-ils à trouver des taux plus élevés de possibilités d'emploi, des emplois mieux rémunérés? Réussissent-ils à bénéficier de ce genre d'opportunités?
Voyez-vous des membres de votre Première Nation commencer à évoluer dans ce type de carrière? Le demandent-ils? Les collèges et institutions répondent-ils à cette demande en leur offrant plus d'occasions d'obtenir ce genre de formation et de réaliser des opportunités locales pour la population locale?