Monsieur le président, je vous remercie de cette clarification. À mon avis, il serait essentiel d'y revenir. On vote des milliards de dollars. Il est certain que la situation entourant la pandémie change les règles du Parlement, notamment en raison de la consigne liée à l'éloignement physique. Cela dit, il faut quand même prendre le temps de bien jouer notre rôle d'élu.
Le directeur parlementaire du budget dit ceci:
Bien que ce budget supplémentaire des dépenses contienne une part importante des dépenses annoncées par le gouvernement en réponse à la pandémie mondiale, la totalité des dépenses prévues n’y figure pas. Les documents budgétaires fournissent uniquement les détails relatifs aux autorisations des organismes financés par des crédits qui imputent des paiements au Trésor. Dès lors, il ne présente pas aux parlementaires le tableau complet des dépenses que le gouvernement consacrera aux mesures en réponse à la COVID-19. Parmi les mesures qui ne figurent pas dans ce budget: la Subvention salariale d’urgence du Canada, ou SSUC; le Programme de crédit aux entreprises, ou PCE, et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, ou CUEC; des prestations additionnelles imputées au Compte des opérations de l’assurance-emploi.
Il ne s'agit pas ici de petits montants.
Monsieur le président, j'ai bien compris ce que vous m'avez dit, mais je tiens à répéter à l'ensemble des fonctionnaires des ministères présents que, pour la population et les parlementaires, il est important d'avoir un état de la situation complet, qui comprend toutes les mesures. Cela signifie qu'une mise à jour économique doit être faite le plus rapidement possible.
M. Cumming en a parlé dans sa présentation. À mon avis, le ministère des Finances a tous les outils qu'il faut pour présenter cette mise à jour le plus rapidement possible. Il est important de le faire; autrement, nous ne disposons que de détails partiels. Nous n'avons pas le temps de nous pencher sur les questions et les réponses et d'analyser en profondeur tout ce qui est présenté. Je lance donc ce message au ministère des Finances et aux autres fonctionnaires.