Bonjour.
Je vous remercie, madame Hembroff, de vous être déplacée pour venir témoigner à notre comité.
J'ai écouté votre présentation avec beaucoup d'intérêt. Elle a beaucoup porté sur les tentatives de relancer l'Organisation mondiale du commerce, mais, hélas, peu de choses portait sur le pourquoi.
Vous avez dit, je crois, que l'on veut relancer l'Organisation mondiale du commerce principalement à cause de l'inaction des États-Unis, qui entraîne des blocages. On pourrait même faire remonter les blocages en 2006, année où il y a eu l'échec du cycle de Doha, suivi notamment de manifestations à Seattle. L'OMC ne s'est jamais véritablement remise de cette contestation et n'a jamais su insuffler le désir de nouveaux cycles pour la relancer.
Ma question est un peu liée à cela. Relancer une organisation, je veux bien, mais pourquoi? Vous avez dit que c'était nécessaire. Tout le monde s'entend sur le fait qu'il est nécessaire d'avoir une institution qui réglemente le commerce à l'échelle mondiale. L'Organisation mondiale du commerce, qui est née de l'Accord de Marrakech, a des orientations bien différentes de celles qu'aurait eues, par exemple, la Charte de La Havane de 1947. Il y a plusieurs façons de réglementer le commerce à l'échelle mondiale. Il y a plusieurs positions, plusieurs orientations.
Y a-t-il une volonté de revoir aussi les grandes orientations et de les réformer, avant de penser aux moyens de les mettre en place?