Merci, monsieur le président.
Ce n'est pas mon rôle d'être le chef de claque pour le gouvernement ou le ministère. Nous avons cinq personnes autour de la table qui font un excellent travail sous ce rapport. C'est mon rôle de tenir le ministère comptable envers nos vétérans et, dans l'ensemble, je pense que nous obtiendrons les meilleurs résultats pour les gens.
Quand je vous entends, vous et le ministre, parler de compassion et de souplesse, et dire que vous serez là quand et où les vétérans et leurs familles auront besoin de vous, le discours ne correspond pas à la réalité qu'on nous décrit sur le terrain.
Au moins 133 familles se sont fait dire que les services de santé mentale pourraient leur être coupés. Vingt séances d'un service 1-800, ce n'est pas la même chose que du counselling en personne. Nous avons un excellent programme, mais lorsque nous mettons fin au counselling en personne, des programmes importants pour les familles d'anciens combattants, le ministère s'engagera-t-il à combler les lacunes que nous avons vu se creuser pour les familles des vétérans qui n'obtiennent pas les services de santé mentale dont elles ont profondément besoin ou qu'elles méritent largement de recevoir?