I'll take a stab at answering that.
I think my colleague from CSIS, Mr. Hahlweg, certainly did a good job of describing the dangers that of course will continue to happen once you start listing these entities. By default, listing them does enable social media platforms to remove these entities. What I mean by this is that they might have a social media presence in order to try to raise funds for their cause, for example. With their being listed, it allows social media platforms to say, “No, we're not going to be selling T-shirts to promote your particular ideology.” As such, they start removing that particular presence.
It doesn't mean that you're eradicating their presence in terms of their ability to propagate. I think it was my colleague from the RCMP, Monsieur Duheme, who mentioned that inevitably what they will do is revert to going to the dark web, or they will revert to going to encrypted channels or hidden channels to be able to continue to spread their rhetoric, but with that tool of a Criminal Code listing, at least they're not going to be able to do it as overtly.
As I said, though, Criminal Code listing is but one tool. It does help with certain aspects, but it does then push us further downstream to have to try to cope with some of the challenges of the spreading of their rhetoric in other avenues.
Je vais essayer de répondre à cette question.
Je pense que mon collègue du SCRS, M. Hahlweg, a bien décrit les dangers qui continueront de se présenter après l'inscription de ces entités sur la liste. A priori, le fait de les énumérer permet aux plateformes de médias sociaux de supprimer leurs comptes. Ce que je veux dire par là, c'est que ces entités pourraient avoir être présentes dans les médias sociaux afin d'essayer de recueillir des fonds pour leur cause, par exemple. Comme elles figurent sur la liste, cela permet aux plateformes de médias sociaux de leur dire: « Non, nous ne vendrons pas vos gaminets destinés à promouvoir votre idéologie. » Les plateformes peuvent donc commencer à éliminer ce genre de présence.
Cela ne veut pas dire que vous les priverez de leur capacité à propager leur message. Je pense que c'est mon collègue de la GRC, M. Duheme, qui a dit qu'inévitablement, ces entités reviendraient sur le Web profond ou sur des canaux cryptés ou cachés pour pouvoir continuer à répandre leur discours. Au moins, avec cet outil qu'est la liste du Code criminel, ils ne pourront pas le faire aussi ouvertement.
Toutefois, comme je l'ai dit, la liste du Code criminel n'est qu'un outil parmi d'autres. Elle nous aide à certains égards, mais elle ne fait que repousser dans le temps le moment où il faudra affronter certains défis liés à la diffusion de leurs discours dans d'autres contextes.