moved:
That a message be sent to the Senate to acquaint Their Honours that, in relation to Bill C-83, An Act to amend the Corrections and Conditional Release Act and another Act, the House:
agrees with amendments 1, 4(a) and 5(b) made by the Senate;
proposes that amendment 2 be amended by replacing the text of the amendment with the following:
“(c.1) the Service considers alternatives to custody in a penitentiary, including the alternatives referred to in sections 29 and 81;
(c.2) the Service ensures the effective delivery of programs to offenders, including correctional, educational, vocational training and volunteer programs, with a view to improving access to alternatives to custody in a penitentiary and to promoting rehabilitation;”;
proposes that amendment 3 be amended by replacing the text of the amendment with the following:
“(2.01) In order to ensure that the plan can be developed in a manner that takes any mental health needs of the offender into consideration, the institutional head shall, as soon as practicable after the day on which the offender is received but not later than the 30th day after that day, refer the offender’s case to the portion of the Service that administers health care for the purpose of conducting a mental health assessment of the offender.”;
proposes that amendment 4(b)(i) be replaced by the following amendment:
1. Clause 10, page 7: replace lines 25 to 28 with the following:
“(2) The Service shall ensure that the measures include
(a) a referral of the inmate’s case, within 24 hours after the inmate’s transfer into the structured intervention unit, to the portion of the Service that administers health care for the purpose of conducting a mental health assessment of the inmate; and
(b) a visit to the inmate at least once every day by a registered health care professional employed or engaged by the Service.”;
respectfully disagrees with amendment 4(b)(ii) because it may not support the professional autonomy and clinical independence of healthcare professionals and does not take into account the inmate’s willingness to be transferred to a hospital or the hospital’s capacity to treat the inmate;
respectfully disagrees with amendment 5(a) because it would result in a significant addition to the workload of provincial superior courts, and because further assessments and consultations with the provinces would be required to determine the probable legislative, operational and financial implications at federal and provincial levels, including amendments to the Judges Act and provincial legislation and the appointment of additional judges;
proposes that amendment 6 be amended to read as follows:
“6. Clause 14, page 16:
(a) replace line 7 with the following:
“48 (1) Subject to subsection (2), a staff member of the same sex as the inmate may”;
(b) add the following after line 15:
“(2) A body scan search of the inmate shall be conducted instead of the strip search if
(a) the body scan search is authorized under section 48.1; and
(b) a prescribed body scanner in proper working order is in the area where the strip search would be conducted.”;”;
proposes that amendment 7(a) be amended by replacing the text of the French version of the amendment with the following:
“c) l’identité et la culture autochtones du délinquant, notamment son passé familial et son historique d’adoption.”;
proposes that amendment 7(b) be amended to read as follows:
“(b) replace lines 32 and 33 with the following:
“ing the assessment of the risk posed by an Indigenous offender unless those factors could decrease the level of risk.”;”;
respectfully disagrees with amendment 8 because extending the concept of healing lodges designed specifically for Indigenous corrections to other unspecified groups is a major policy change that should only be contemplated following considerable study and consultation, and because it would impede the ability of the Correctional Service of Canada, which is responsible for the care and custody of inmates pursuant to section 5 of the Act, to be part of decisions to transfer inmates to healing lodges;
respectfully disagrees with amendment 9 because extending of the concept of community release designed specifically for Indigenous corrections to other unspecified groups is a major policy change that should only be contemplated following considerable study and consultation;
respectfully disagrees with amendment 10 because allowing offenders’ sentences to be shortened due to the conduct of correctional staff, particularly given the existence of other remedies, is a major policy change that should only be contemplated following considerable study and consultation, including with provincial partners, victims’ representatives, stakeholder groups and other actors in the criminal justice system;
respectfully disagrees with amendment 11 because five years is an appropriate amount of time to allow for robust and meaningful assessment of the new provisions following full implementation.
propose:
Qu’un message soit envoyé au Sénat pour informer Leurs Honneurs que, en ce qui concerne le projet de loi C-83, Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et une autre loi, la Chambre:
accepte les amendements 1, 4a) et 5b) apportés par le Sénat;
propose que l’amendement 2 soit modifié en remplaçant le texte par ce qui suit:
« c.1) il envisage des solutions de rechange à la mise sous garde dans un pénitencier, notamment celles prévues aux articles 29 et 81;
c.2) il assure la prestation efficace des programmes offerts aux délinquants, notamment les programmes correctionnels et les programmes d’éducation, de formation professionnelle et de bénévolat, en vue d’améliorer l’accès aux solutions de rechange à la mise sous garde dans un pénitencier et de promouvoir la réadaptation; »;
propose que l’amendement 3 soit modifié en remplaçant le texte par ce qui suit:
« (2.01) Afin que le plan puisse être élaboré d’une manière qui tient compte des besoins, le cas échéant, d’un délinquant en matière de santé mentale, le directeur du pénitencier renvoie le dossier du délinquant, dès que possible après la date à laquelle celui-ci est admis au pénitencier et au plus tard le trentième jour après cette date, au secteur du Service chargé de la gestion des soins de santé pour que soit effectuée une évaluation de la santé mentale du délinquant. »;
propose que l’amendement 4b)(i) soit remplacé par l’amendement suivant:
1. Article 10, page 7 : remplacer les lignes 25 à 28 par ce qui suit:
« (2) À cet égard, le Service veille notamment:
a) à ce que le dossier du détenu soit renvoyé, dans les vingt-quatre heures de son transfèrement dans une unité d’intervention structurée, au secteur du Service chargé de la gestion des soins de santé pour que soit effectuée une évaluation de la santé mentale du détenu;
b) à ce que le détenu reçoive au moins une fois par jour la visite d’un professionnel de la santé agréé employé par le Service ou dont les services ont été retenus par celui-ci. »;
rejette respectueusement l’amendement 4b)(ii) parce qu’il pourrait ne pas soutenir l’autonomie professionnelle des professionnels de la santé agréés et leur indépendance clinique et ne tient pas compte de la volonté du détenu d’être transféré à un hôpital ou de la capacité de l’hôpital de soigner le détenu;
rejette respectueusement l’amendement 5a) parce qu’il entraînerait un alourdissement considérable de la charge de travail des cours supérieures provinciales, et parce que des évaluations supplémentaires et des consultations avec les provinces seraient nécessaires afin de déterminer les conséquences probables au niveaux fédéral et provincial, sur le plan législatif, opérationnel et financier, y compris des amendements à la Loi sur les juges et à des lois provinciales et la nomination de juges supplémentaires;
propose que l’amendement 6 soit remplacé par ce qui suit:
« 6. Article 14, page 16:
a) remplacer la ligne 7 par ce qui suit:
« 48 (1) Sous réserve du paragraphe (2), l’agent peut, sans soupçon précis, procéder à la »
b) ajouter, après la ligne 13, ce qui suit:
« (2) Il est procédé à une fouille par balayage corporel du détenu plutôt qu’à une fouille à nu si la fouille par balayage corporel est autorisée en application de l’article 48.1 et qu’un détecteur à balayage corporel réglementaire fonctionnant correctement est situé dans le secteur du pénitencier où la fouille à nu devrait être faite. »; »;
propose que l’amendement 7a) soit modifié en remplaçant le texte de la version française par ce qui suit:
« c) l’identité et la culture autochtones du délinquant, notamment son passé familial et son historique d’adoption. »;
propose que l’amendement 7b) soit remplacé par ce qui suit:
« b) remplacer les lignes 31 et 32 par ce qui suit :
« l’évaluation du risque que représente un délinquant autochtone, sauf dans les cas où ces éléments pourraient abaisser le niveau de risque. »; »;
rejette respectueusement l’amendement 8 parce que l’extension du concept des pavillons de ressourcement conçus expressément pour les services correctionnels destinés aux autochtones à d’autres groupes non précisés est un changement de politique majeur qui ne devrait être envisagé qu’après des études et des consultations considérables, et parce qu’il entraverait la participation du Service correctionnel du Canada, qui est responsable de la prise en charge et de la garde des détenus en vertu de l’article 5 de la loi, à la décision de transférer un détenu à un pavillon de ressourcement;
rejette respectueusement l’amendement 9 parce que l’extension du concept de la mise en liberté dans une collectivité conçu expressément pour les services correctionnels destinés aux autochtones à d’autres groupes non précisés est un changement de politique majeur qui ne devrait être envisagé qu’après des études et des consultations considérables;
rejette respectueusement l’amendement 10 parce que le fait de permettre le raccourcissement de la peine d’un détenu en raison de la conduite du personnel correctionnel, notamment en vue d’autres remèdes existants, est un changement de politique majeur qui ne devrait être envisagé qu’après des études et des consultations considérables, y compris avec des partenaires provinciaux, des représentants de victimes, des groupes d’intervenants et d’autres participants au système de justice pénale;
rejette respectueusement l’amendement 11 parce que cinq ans est une période appropriée pour permettre une évaluation robuste et significative des nouvelles dispositions suite à la mise en œuvre complète de celles-ci.