Mr. Speaker, if I correctly understood what the member said, there is, in fact, a part at the beginning of the law that speaks about the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples, UNDRIP, which does not bind the government to this law, and maybe she finds that unfortunate. However, I voted against UNDRIP.
There were some indigenous people in my riding who came to my office, and with courage and pride I sat in front of them and explained to them why it was actually a courageous act as a legislator in 2018 to vote against the ratification of the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples by Canada. Why? It is because most constitutionalists would say that it goes against some of our own constitutional conventions and laws, and I think that a courageous legislator must tell the truth to Canadians.
Although we might like UNDRIP, it is not in accordance with Canadian law. What is most important for a legislator is not to protect United Nations accords; it is to protect the Canadian law. I explained that to my constituent, who was an indigenous person, and I think we had huge respect for each other. Although he did not agree with me, I understand why he could not agree with me, which was because of the history he had with us and the founding people. Maybe that is why UNDRIP is not so clearly enshrined in this law.
Monsieur le Président, si j'ai bien compris la députée, il y a une partie au début du projet de loi qui porte sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Cependant, cette partie n'a pas force exécutoire, ce que la députée trouve peut-être regrettable. J'ai toutefois voté contre la Déclaration.
Quelques Autochtones de ma circonscription sont venus à mon bureau, et je leur ai expliqué fièrement et courageusement pourquoi il était courageux pour un législateur de voter contre la ratification de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones par le Canada en 2018. Pourquoi? C'est parce que la plupart des constitutionnalistes estiment que la Déclaration va à l'encontre de certaines de nos propres conventions et lois constitutionnelles, et je pense qu'un législateur courageux doit dire la vérité aux Canadiens.
Bien que nous puissions aimer la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, elle n'est pas conforme au droit canadien. Il est plus important pour un législateur de protéger les lois canadiennes que de protéger les accords des Nations unies. J'ai expliqué cette réalité à mon concitoyen autochtone et je pense que nous avions énormément de respect l'un pour l'autre. Il n'était pas d'accord avec moi, mais je comprends pourquoi il ne pouvait pas l'être. C'est en raison de son passé par rapport à nous et aux peuples fondateurs. C'est peut-être pour cette raison que la Déclaration n'est pas si clairement inscrite dans le projet de loi.