Madam Speaker, I will continue with the quote.
Brian Mulroney, former prime minister, said, “I think they work better together”. He was talking about the progressive nature tied to the Conservative nature of the party. He said that it works “better together, when both are prominent, and Canadians feel more comfortable” with it.
Let us think about that. We have Brian Mulroney, Kim Campbell, and Joe Clark all coming up with genuine, legitimate concerns with today's MAGA Conservative Party and the far right element that has infiltrated it. We can take a look at the elements of that far right and how in the States there is misinformation on social media on a daily basis, and that is exactly what we are seeing today on the floor of the House, whether it is from the leader of the Conservative Party or the deputy leader of the Conservative Party.
The leader and the deputy leader of the Conservative Party continue to spread misinformation on a vital progressive piece of legislation and policy. A price on pollution is something that is essential to the development of any western nation. We see that first-hand.
I take a look at what is happening around the world in the European Union and Ukraine. I can talk about Mexico. People often say that there is no price on pollution in the United States, and that is not true. There are a number of states in the U.S. that have it. It is also not only the federal government. The provinces of British Columbia and Quebec have it because it is a progressive way to ensure that polluters, heavy polluters in particular, pay their fair share for polluting.
It is a policy that makes a whole lot of sense, and one only needs to take a look. Interestingly enough, in the 2008 election platform, Stephen Harper talked about putting a price on pollution. That was a part of their election platform, and there are 19 Conservatives who are here today who ran on that election platform, supporting a price on pollution then. That is not to mention the 100 who are in today's chamber who campaigned on a price on pollution. They knocked on doors and literally told Canadians through their election platform that they supported a price on pollution.
All of that has been completely wiped out and forgotten across the way. Instead, they have done a complete, absolute flip-flop. They have abandoned the progressive nature of the Conservative Party, all in favour of having a bumper sticker, and the bumper sticker says, “Axe the tax”.
What do they mean when they say, “Axe the tax”? As I said at the very beginning of my comments, they are trying to give Canadians the impression that they are going to, by axing the tax, give economic benefit to Canadians. Nothing could be further from the truth on that. That is absolutely and totally misleading Canadians. What they do not say is that axing the tax ruins the rebate. They would be ruining the carbon rebate. They would be destroying a program, a price on pollution policy, that makes a whole lot of sense, not only for today, but also into the future.
I get emails, and people in my riding who talk to me, about how the Conservatives are going to axe the tax. They do not have any idea of the rebate component of it. I do not know how many questions they have asked about April 1 and getting this increase on the carbon tax. They say it is a 23% increase. I think it is less than a penny a gallon. Conservatives are talking about that because they want to get Canadians upset. They want them mad. That is what they want.
An hon. member: No, that is wrong.
Mr. Kevin Lamoureux: No, it is right. It is less than penny a gallon. Take a look at the math oneself—
Madame la Présidente, je poursuis la citation.
Brian Mulroney, ancien premier ministre, a dit: « Je crois que le tout fonctionne mieux [...] lorsque les deux éléments occupent une place importante. » Il parlait de la nature progressiste liée à la nature conservatrice du parti. Il a dit que « le tout fonctionne mieux et que les Canadiens se sentent plus à l'aise lorsque les deux éléments occupent une place importante ».
Pensons-y un instant. Brian Mulroney, Kim Campbell et Joe Clark ont tous exprimé des préoccupations réelles et légitimes au sujet du Parti conservateur d’aujourd’hui inspiré par la mouvance MAGA, et de l’élément d’extrême droite qui l’a infiltré. On peut voir ce qui se passe du côté de l’extrême droite et constater qu’aux États-Unis, il y a de la désinformation sur les médias sociaux au quotidien. C’est exactement ce que nous voyons aujourd’hui à la Chambre, autant de la part du chef du Parti conservateur que de la cheffe adjointe du parti.
Le chef et la cheffe adjointe du Parti conservateur continuent de répandre de fausses informations sur une mesure législative et une politique progressistes vitales. La tarification de la pollution est essentielle au développement de tout pays occidental. Nous le voyons de nos propres yeux.
Je regarde ce qui se passe dans le monde, dans l’Union européenne et en Ukraine. Je peux parler du Mexique. On dit souvent qu’il n’y a pas de tarification de la pollution aux États-Unis, mais c’est faux. Il en existe une dans un certain nombre d’États américains. Ce n’est pas l’apanage du gouvernement fédéral. Les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec en appliquent une parce que c’est une façon progressiste de s’assurer que les pollueurs, les grands pollueurs en particulier, paient leur juste part.
C’est une politique très sensée, et il suffit de l’examiner pour s'en apercevoir. Fait intéressant, Stephen Harper parlait de tarifer la pollution dans sa plateforme électorale de 2008. Cela faisait partie de la plateforme électorale des conservateurs. Parmi les conservateurs qui sont aujourd’hui députés fédéraux, 19 ont fait campagne en appuyant la tarification de la pollution. Cent personnes qui sont actuellement députés aux Communes ont fait campagne cette année-là en proposant aux électeurs de tarifer la pollution. Ils ont fait du porte-à-porte et ont littéralement dit aux Canadiens qu’ils appuyaient la tarification de la pollution conformément à leur plateforme électorale.
Les députés d’en face l'ont oublié et font comme si cela ne s'était jamais produit. Ils ont fait volte-face et ont renoncé au caractère progressiste du Parti conservateur. Ils ont fini par accoucher de slogans comme « abolir la taxe », que l'on inscrit sur des autocollants à pare-chocs de voiture.
Que veulent-ils dire lorsqu’ils nous proposent d’abolir la taxe? Comme je l’ai indiqué au tout début de mon intervention, ils essaient de donner aux Canadiens l’impression qu’abolir la taxe leur apporterait un bienfait économique. Or, rien n’est plus faux. Ils induisent les Canadiens en erreur. Ce qu’ils ne leur disent pas, c’est que l’abolition de la taxe en abolirait aussi le remboursement. Ils feraient disparaître le remboursement. Ils démoliraient un programme, une politique de tarification de la pollution, qui est tout à fait logique non seulement aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir.
Je reçois des courriels. Les gens de ma circonscription me parlent des conservateurs qui veulent abolir la taxe. Ils ne savent rien de la remise. Je ne sais pas combien de questions ils ont posées sur le 1er avril et la hausse de la taxe sur le carbone. Ils disent que la hausse sera de 23 %. Je crois que ce sera moins d'un cent le gallon. Les conservateurs parlent de cela parce qu'ils veulent que les Canadiens soient en colère. Ils veulent qu'ils soient furieux. Voilà ce qu'ils veulent.
Une voix: Non, c'est faux.
M. Kevin Lamoureux: Non, c'est exact. C'est moins d'un cent le gallon. On n'a qu'à faire le calcul...