It is relevant, Madam Speaker, and I should remind the member across the way what we are actually debating is not the report. We are debating a motion to concur in the report. The report has already been established, the report has already been unanimously supported by committee and the motion was to concur in it.
My analysis and my reflections on why Conservatives chose to put forward that motion is extremely germane to the debate and specifically speaks to why I think they did this, which is very important. The member can get up and call a point of order as often as he wants. He probably does not want to hear the truth from me, and that is fine. He does not have to accept what I say and I am happy to answer his questions on the subject matter afterward.
However, I would remind him we just spent the whole afternoon talking about a bill on scab labour that the Conservatives never even mentioned in any of their speeches. They just talked about everything other than the bill, and would not even say whether they thought the bill was good or not. They were asked the question probably about half a dozen times and never even indicated whether they support the bill. It is very rich coming from a Conservative member right now, who is trying to call me out on relevance, when I have established how the relevance of my speech is related to this concurrence motion.
What we saw is Conservatives eventually vote against the Canada-Ukraine free trade bill, after continually putting up concurrence motion after concurrence motion on various different issues. The reality is we started to hear them talk about it being woke. I know there has been a lot of buyer's remorse since we had that vote, and a lot of Conservatives have stood up in the House and talked about how much they supported Ukraine. I know four, five or six of them stood up right after question period today and said that.
My sense is they are probably feeling regretful for their decision. They are probably feeling a bit upset with their leader for forcing them to do that and now are trying to justify to their communities why they voted that same way.
However, it does not end there. I say this to my Conservative colleagues who are in the House and who stand up and say that they unequivocally support Ukraine at any cost, no matter what. The member for Provencher, in the remaining few speeches we had before we voted on this, actually said:
That said, the Prime Minister and the government have been consistent and unequivocal in saying, “We will...support Ukraine with whatever it takes, for as long as it takes.”
Then he went on to say, “That concerns me a bit”. That is in Hansard; one can go find that. That does not sound like somebody who is unequivocal and stands with Ukraine right until the very end.
When we talk about this report and we talk about Arctic sovereignty and who we are really concerned about maintaining our sovereignty from, it can only be our neighbours that share the Arctic region with us or that impede upon the Arctic region. I know this because I was on the Standing Committee for National Defence for three years, where at the time we studied Arctic sovereignty, and there were some real concerns over it. Of course, one of those is Russia.
I have a problem with listening to my Conservative colleagues talk about Russia, because we know Conservatives are also getting very close right now to Prime Minister Orban, who is the Prime Minister of Hungary, who is very close to Vladimir Putin. Recently, there is a story titled “Putin and Orban reaffirm Russian-Hungarian ties amid international strains.”
Il y a bel et bien un lien, madame la Présidente, et je rappelle au député d'en face que nous débattons non pas du rapport, mais de la motion d'adoption du rapport. Le rapport est déjà rédigé, il a été appuyé à l'unanimité par le comité, et la motion vise à l'adopter à la Chambre.
Mon analyse et mes observations sur ce qui a amené les conservateurs à présenter cette motion sont tout à fait pertinentes dans ce débat, notamment parce que je parle de la raison pour laquelle ils ont fait cela, ce qui est très important. Le député peut invoquer le Règlement aussi souvent qu'il le voudra. C'est probablement parce qu'il ne veut pas m'entendre dire la vérité, et cela m'est égal. Il n'a pas à être d'accord avec moi, et je serai ravi de répondre à ses questions à ce sujet par la suite.
Cependant, je lui rappelle que nous venons de passer tout l'après-midi à parler d'un projet de loi sur les briseurs de grève que les conservateurs n'ont même pas mentionné dans leurs discours. Ils ont parlé de tout, sauf du projet de loi, et ils n'ont même pas voulu dire s'ils pensaient que le projet de loi était bon ou non. On leur a posé la question probablement une demi-douzaine de fois, mais ils n'ont jamais dit s'ils appuyaient le projet de loi. C’est un peu fort de la part d’un député conservateur d'essayer de me rappeler à l'ordre au sujet de la pertinence, alors que j’ai établi la pertinence de mon discours à l'égard de la motion d’adoption.
On a vu que les conservateurs ont fini par voter contre le projet de loi sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Ukraine, après avoir présenté motion d’adoption après motion d’adoption sur diverses questions. La réalité, c'est qu'on a commencé à les entendre dire que c'était woke. Je sais qu'il y a eu beaucoup de remords depuis que nous avons tenu ce vote et que beaucoup de conservateurs ont pris la parole à la Chambre pour dire à quel point ils appuyaient l'Ukraine. Je sais que quatre, cinq ou six d'entre eux se sont levés tout de suite après la période des questions aujourd'hui pour le dire.
J'ai l'impression qu'ils regrettent probablement leur décision. Ils sont probablement un peu contrariés que leur chef les ait forcés à agir ainsi et ils essaient maintenant d'expliquer à leurs concitoyens pourquoi ils ont voté de la sorte.
Toutefois, il y a plus. Je m'adresse à mes collègues conservateurs à la Chambre qui affirment appuyer sans réserve l'Ukraine, à tout prix. Le député de Provencher, alors que nous entendions les derniers discours sur le sujet avant de passer au vote, a dit ce qui suit:
Cela dit, le premier ministre et le gouvernement ont répété sans équivoque: « Nous allons [...] être là pour soutenir l'Ukraine avec tout ce que cela prend et aussi longtemps qu'il le faudra. »
Il a ensuite ajouté: « Cela me préoccupe un peu [...] ». C'est dans le hansard; on peut facilement le consulter. Ce n'est pas le discours de quelqu'un qui appuie sans réserve l'Ukraine jusqu'au bout.
Au sujet du rapport sur la souveraineté de l'Arctique et des acteurs qui sont de véritables menaces à cet égard, il ne peut s'agir que de nos voisins qui sont aussi présents dans l'Arctique ou qui compromettent cette région. Je le sais parce que j'ai siégé au Comité permanent de la défense nationale pendant trois ans. Nous nous sommes entre autres penchés sur la souveraineté de l'Arctique, et des préoccupations bien réelles ont été soulevées. La Russie est bien sûr l'un des acteurs qui suscitent des inquiétudes.
J'ai de la difficulté à écouter mes collègues conservateurs parler de la Russie parce que nous savons qu'ils établissent en ce moment des liens très étroits avec le premier ministre Orban, le premier ministre de la Hongrie qui est très près de Vladimir Poutine. Récemment, on a pu lire une manchette intitulée: « Poutine et Orban réaffirment les liens entre la Russie et la Hongrie dans un contexte de tensions internationales. »