Mr. Speaker, the Governor of the Bank of Canada confirmed this week what many have long suspected, which is that the carbon tax increased inflation. The bank has also been forced yet again to increase its key interest rate to 4.75% in an attempt to try to get a handle on inflation. The prime rate is now a staggering 6.95%, the highest it has been in over 20 years. If the financial markets are to be believed, analysts predict that the Bank of Canada will have to continue to increase interest rates. This is hurting Canadians.
In previous questions, given the very real and tough financial situation Canadians are facing, I asked that the government consider temporarily lowering the proposed carbon taxes. However, instead of thoughtful deliberation, I am often met with a barrage of indignation about not caring about the environment. It is as if the only two positions available on the issue are these: I love and support the Liberal position, and, thus, I am clearly a person who cares about the environment. Otherwise, I do not blindly support the Liberal position, which apparently makes me an anti-science, right-wing loon stick. Mr. Speaker, give me a break.
I care about the environment just as much as any Liberal does. However, I also care about Canadians who are struggling to make ends meet. I care about people not being able to buy a home in their lifetime and not having to wait 25 years before they can save enough for a down payment. I care that people are unable to put food on the table.
More than a quarter of a million people visited the Daily Bread Food Bank. This is the highest number of visits in its 40-year history. Does that not give the government pause? Is there really no one who is saying, “Hold on; something is not working here”?
Before the parliamentary secretary jumps into her grocery rebate talking point, the money that they talk up, which is Canadians' money that the government is giving back, is honestly not going to go very far these days. Given the state of food inflation, it is not going to buy more than a couple of weeks' worth of food for a family of four, if that.
The Governor of the Bank of Canada attributed 0.4% inflation to the carbon tax. I did some quick math to see what that 0.4% inflation will cost Canadians. I want to put it in perspective on a matter that I think matters for a lot of people right now: housing.
According to the CMHC, the average mortgage in the first quarter of this year was $320,298. Thus, the carbon tax’s 0.4% in inflation is costing Canadians $1,281 per year in interest. When people are having to live paycheque to paycheque, that extra $107 per month in housing costs can mean someone having to skip a meal.
Canada Day is less than a month away, and to help Canadians celebrate it, the government is adding yet another carbon tax: the clean fuel regulation. Aside from these never-ending taxes and interest rate hikes, the government also continues to be oblivious to tax cascading on gasoline. I for one did not campaign on the taxing of taxes. In the face of inflation-ignited economic pressures and staggering costs for Canadians, how, in good conscience, can the government continue to pick the pockets of consumers at the gas pumps?
I do not think it is right. Therefore, I call upon the government again to axe tax cascading. I also ask that it seriously reconsider its economy-debilitating and inflation-producing carbon tax policy.
Monsieur le Président, le gouverneur de la Banque du Canada a confirmé cette semaine ce que beaucoup soupçonnaient depuis longtemps, à savoir que la taxe sur le carbone a fait augmenter l'inflation. La Banque a également été contrainte une fois de plus d'augmenter son taux d'intérêt directeur, qui atteint maintenant 4,75 %, pour tenter de maîtriser l'inflation. Le taux préférentiel s'élève désormais à 6,95 %, le niveau le plus élevé depuis plus de 20 ans. Si l'on en croit les marchés financiers, les analystes prévoient que la Banque du Canada devra continuer à augmenter les taux d'intérêt. Les Canadiens souffrent de cette situation.
Dans mes questions précédentes, étant donné la situation financière difficile bien réelle des Canadiens, j'ai demandé que le gouvernement envisage de réduire temporairement les taxes sur le carbone proposées. Cependant, au lieu d'être accueillies par une réflexion sérieuse, mes questions se heurtent souvent à une indignation véhémente et on m'accuse de ne pas me soucier de l'environnement. C'est comme si les deux seules positions possibles sur la question étaient les suivantes: j'aime et je soutiens la position libérale et, par conséquent, je suis manifestement quelqu'un qui se soucie de l'environnement; ou bien je ne soutiens pas aveuglément la position libérale, ce qui fait apparemment de moi un représentant antiscience de la droite dure. Monsieur le Président, soyons sérieux.
Je me soucie de l'environnement autant que n'importe quel libéral. Cependant, je me soucie également des Canadiens qui ont du mal à joindre les deux bouts. Je me soucie des gens qui ne peuvent pas acheter une maison au cours de leur vie et qui doivent économiser pendant 25 ans avant d'avoir suffisamment d'argent pour faire une mise de fonds. Je me soucie des gens qui ne peuvent pas se nourrir.
Plus d'un quart de million de personnes ont fréquenté la banque alimentaire Daily Bread. Il s'agit du plus grand nombre de visites au cours de ses 40 ans d'histoire. Cela ne donne-t-il pas à réfléchir au gouvernement? N'y a-t-il vraiment personne pour dire: « Un instant! Quelque chose ne fonctionne pas ici »?
Avant que la secrétaire parlementaire ne se lance dans son discours sur le remboursement pour l'épicerie, l'argent dont elle parle, c'est-à-dire l'argent des Canadiens que le gouvernement redistribue, n'ira franchement pas très loin ces jours-ci. Étant donné l'inflation alimentaire, il permettra à peine d'acheter deux semaines de nourriture pour une famille de quatre personnes, et encore.
Le gouverneur de la Banque du Canada a attribué 0,4 % de l'inflation à la taxe sur le carbone. J'ai fait quelques calculs rapides pour déterminer ce que cette inflation de 0,4 % coûtera aux Canadiens. Je veux mettre les choses en perspective avec un enjeu qui, je pense, est important pour beaucoup de gens en ce moment: le logement.
Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement, le prêt hypothécaire moyen au premier trimestre de cette année était de 320 298 $. Par conséquent, la part de 0,4 % attribuable à la taxe sur le carbone dans l'inflation coûte aux Canadiens 1 281 $ par année en intérêts. Quand les Canadiens vivent d'un chèque de paie à l'autre, cette dépense de 107 $ de plus par mois pour le logement peut les obliger à sauter un repas.
La fête du Canada aura lieu dans moins d'un mois et, pour aider les Canadiens à la célébrer, le gouvernement ajoute une autre taxe sur le carbone: le Règlement sur les combustibles propres. En plus de ces taxes et hausses des taux d'intérêts qui n'en finissent plus, le gouvernement continue de fermer les yeux sur la cascade de taxes sur l'essence. Pour ma part, je n'ai pas fait campagne en promettant de taxer des taxes. Dans le contexte où l'inflation inflige des pressions économiques et des coûts effarants aux Canadiens, comment le gouvernement peut-il, en toute conscience, continuer de piger dans les poches des consommateurs à la pompe?
C'est injuste. Par conséquent, je demande encore une fois au gouvernement d'abolir l'application de taxes en cascade. Je lui demande aussi de réviser sérieusement sa politique sur la taxe sur le carbone, une politique qui nuit à l'économie et qui stimule l'inflation.