Madam Speaker, on October 26, I asked the government to address the alarming incidents of anti-Semitism, intolerance and intimidation being displayed by pro-Hamas supporters.
We are seeing on streets across Canada pro-Hamas rallies calling for the boycott or swarming of Toronto businesses just because they are owned by Jews. That is repulsive.
Last week, we saw the offices of MPs and MPPs defaced. A Jewish woman was physically assaulted after leaving a peaceful rally at Queen’s Park. Only two days ago, for a second time in as many weeks, another Jewish-owned business in my riding was targeted, with an escalation from the first incident of simple harassment of staff and their customers to now vandalism. Next, will they break the windows?
Tragically, we are about to mark the 85th anniversary of Kristallnacht on November 9, the Night of Broken Glass, when Nazis unleashed a wave of violence, vandalism and arson on Jewish-owned businesses, homes and synagogues. They even desecrated Jewish cemeteries.
What is the point of Canada’s hate propaganda laws if they are not enforced? With every incident left unanswered, there is more violence, more intimidating actions and more slogans propagating hate.
It is sadly ironic that November is Holocaust Education Month, a month that provides an opportunity for Canadians to learn about what occurred to the Jewish people under the Nazis. It is to provide an opportunity to learn about anti-Semitism.
Since the October 7 Hamas terrorist attack against Israel, which killed more than 1,400 people and left thousands injured, Canadians have seen a number of pro-Hamas terror rallies on our soil. These rallies have glorified Hamas, a listed terror organization in Canada.
As I noted earlier in question period, we hear genocidal chants at these pro-Hamas rallies, chants such as “From the river to the sea, Palestine will be free.” That slogan is commonly understood as a call for the ethnic cleansing of Jews and the dismantling of the Jewish state. Furthermore, the chant’s origins are linked to Hamas and is regularly used by Hamas terrorists.
On Oct. 9, at a rally at Nathan Phillips Square, right in front of Toronto City Hall, we heard calls for the Al-Qassam Brigades, the armed wing of Hamas, to carry out more attacks in Israel, just two days after its members had massacred over 1,400. In another chant, there was a call for the brigades to blow up Ben Gurion airport. These chants are clear examples of hate speech. They are in clear violation of Canada’s hate propaganda laws.
As noted in a B’nai Brith release on October 10, “According to sources at the rallies, those in the crowd in Toronto embraced and lauded the individual who carried the flag of Hamas and others who displayed placards containing genocidal slogans.”
Enough is enough. I asked the government today during question period why the Minister of Justice and Attorney General of Canada has been silent on such grotesque displays of anti-Semitism and incitement. Even though he was literally up one minute before my question to answer a friendly Liberal question, he was either unable or unwilling to answer mine.
Therefore, I will ask the parliamentary secretary my question. Has the minister discussed with his provincial and territorial counterparts the need to enforce Canada’s hate propaganda laws, yes or no?
Madame la Présidente, le 26 octobre, j’ai demandé au gouvernement de se pencher sur les incidents alarmants d’antisémitisme, d’intolérance et d’intimidation perpétrés par des partisans pro-Hamas.
Partout au Canada, des rassemblements pro-Hamas sont organisés dans les rues pour réclamer le boycottage ou l’assaut d'entreprises torontoises simplement parce qu’elles appartiennent à des Juifs. C’est répugnant.
La semaine dernière, des bureaux de députés fédéraux et provinciaux ont été endommagés. Une femme juive a été agressée physiquement après avoir quitté un rassemblement pacifique à Queen’s Park. Il y a deux jours à peine, pour la deuxième fois en autant de semaines, une autre entreprise de ma circonscription appartenant à des Juifs a été ciblée. Lors du premier incident, les employés avaient été intimidés, mais il y a eu une escalade et cette fois-ci il y a eu du vandalisme. Que feront-ils la prochaine fois, briser des fenêtres?
Bientôt, le 9 novembre, nous soulignerons le 85e anniversaire de la tristement célèbre Nuit de cristal — la Kristallnacht —, pendant laquelle les nazis avaient déclenché une vague de violence, de vandalisme et d’incendies criminels contre des entreprises, des maisons et des synagogues appartenant à des Juifs. Ils avaient même profané des cimetières juifs.
À quoi servent les lois canadiennes sur la propagande haineuse si elles ne sont pas appliquées? Chaque fois qu’un incident reste sans réponse, il y a plus de violence, plus d’actes d’intimidation et plus de slogans qui propagent la haine.
Il est tristement paradoxal que novembre soit le Mois de l’éducation à l’Holocauste, un mois qui donne aux Canadiens l’occasion d’en apprendre davantage sur ce qui est arrivé au peuple juif sous les nazis, de se renseigner sur l'antisémitisme.
Depuis l'attentat terroriste perpétré par le Hamas le 7 octobre contre Israël, qui a fait plus de 1 400 morts et des milliers de blessés, les Canadiens ont assisté à un certain nombre de rassemblements terroristes pro-Hamas sur leur territoire. Ces rassemblements ont célébré le Hamas, une organisation terroriste reconnue au Canada.
Comme je l'ai mentionné plus tôt au cours de la période des questions, nous entendons des slogans génocidaires à ces rassemblements pro-Hamas, comme « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ». Ce slogan est généralement considéré comme un appel au nettoyage ethnique des Juifs et au démantèlement de l'État juif. De plus, ses origines sont liées au Hamas, et il est régulièrement utilisé par les terroristes du Hamas.
Le 9 octobre, à un rassemblement à la place Nathan Phillips, juste devant l'hôtel de ville de Toronto, on a entendu des appels aux Brigades Al‑Qassam, l'aile armée du Hamas, en faveur d'autres attentats en Israël, à peine deux jours après le massacre de plus de 1 400 personnes par ses membres. Dans un autre slogan, on demandait aux brigades de faire exploser l'aéroport David-Ben-Gourion. Ces slogans sont des exemples clairs de discours haineux. Ils violent clairement les lois canadiennes sur la propagande haineuse.
Comme on peut le lire dans un communiqué publié le 10 octobre par l'organisation B'nai Brith: « Selon des sources présentes aux rassemblements, la foule de Toronto a embrassé et loué l’individu qui portait le drapeau du Hamas et d’autres qui arboraient des pancartes contenant des slogans génocidaires. »
Assez, c'est assez. Aujourd'hui, pendant la période des questions, j'ai demandé au gouvernement pourquoi le ministre de la Justice et procureur général du Canada a gardé le silence à l'égard de manifestations aussi grotesques d'antisémitisme et d'incitation à la haine. Même s'il a littéralement pris la parole une minute avant que je pose ma question pour répondre à une question libérale complaisante, il n'a pas pu ou n'a pas voulu répondre à la mienne.
Je vais donc poser ma question au secrétaire parlementaire. Le ministre a-t-il discuté avec ses homologues provinciaux et territoriaux de la nécessité d'appliquer les lois canadiennes sur la propagande haineuse, oui ou non?