Mr. Speaker, on February 11, I raised a question concerning the impact an RCMP payroll increase and back pay will have on the rural communities of Yorkton—Melville. The agreement reached last June between the federal government and the National Police Federation includes a $20,000 payroll increase for the more than 19,000 regular members of the RCMP. It also provides for retroactive pay dating back to April 2017.
In rural Canada the RCMP are our source of stability and safety. Officers are our friends, neighbours and a staple of our communities. We know that our members and reservists are deserving of a long overdue raise. We are frustrated that the government has failed to increase the number of members in the west as promised, and we are deeply concerned for the health and safety of those who are serving rural Saskatchewan.
I have raised this issue on behalf of my municipalities and constituents who had no say during the federal government's unilateral negotiations. I am asking the minister to answer to concerned mayors, councillors and my constituents who are footing the entire bill for this pay increase. The minister is not oblivious to the growing economic hardships of Canada's rural communities. He knows the government's spending is out of control with no plan to rein it in. Inflation is the highest it has been in over 30 years and four in five Canadians are saying they changed their food buying habits because of increased costs.
He also knows that, effective April 1, the government’s carbon tax will add 12¢ to every litre of gas with further increases to come. We have a cost of living crisis in this country. Canadians do not have the flexibility to absorb yet another steep increase in their taxes, but that is exactly what will happen as a result of poor planning or intentional design on the part of the Liberal government. The largest of my riding’s communities is the city of Yorkton, and it is a prime example of how this deal has thrown a huge wrench into their budgeting plans.
Yorkton councillor Quinn Haider has told me that, in addition to the increase in salary, they are being expected to absorb the retroactive costs from as far back as 2017. The RCMP agreement came their way with the cost being about $2.1 million and, like a responsible administration, Yorkton had been diligently planning accordingly by putting significant funds into an RCMP reserve for the back pay. However, the cost is ending up to be $1.4 million, nearly double the amount set aside. The city has used up its entire reserve and has had to draw from other reserves in order to cover these costs. The council has had no choice but to plan for a 4.86% increase in taxes this year, 2.36% of which is solely for the RCMP pay increase and back pay.
The councillor told me, “I don’t believe anyone on council has a problem with the RCMP getting a raise, but this is a significant hit. We didn’t have any say in these contract negotiations whatsoever. We’re not the only city around who’s in the same predicament. Everyone is. This hurts.”
For some perspective, last year, the city of Yorkton’s tax increase was 0%. The city honoured hard-working taxpayers and gave them a break during the difficulties businesses and workers were facing with COVID lockdowns by making sacrifices and finding efficiencies. This year, council was hopeful for a modest 2% increase in municipal taxes, but now, because of a well-intentioned but unfair federal deal, residents of Yorkton can expect to pay more than double that amount.
Yorkton and many cities like it are being left to explain such a sharp tax increase to their residents and wondering what is motivating the federal government to stay so silent on doing its part. When will the Liberal government take responsibility by revisiting this deal and announce its commitment to cover the RCMP back pay, which it unilaterally negotiated and then dropped exclusively on the provinces and our municipalities?
Monsieur le Président, le 11 février dernier, j’ai posé une question concernant les répercussions que la hausse des salaires à la GRC et les versements rétroactifs auraient dans les collectivités rurales de la circonscription de Yorkton—Melville. L’accord conclu en juin dernier entre le gouvernement fédéral et la Fédération de la police nationale comprend une augmentation de salaire de 20 000 $ pour plus de 19 000 membres réguliers de la GRC. Cet accord précise aussi qu’il y aura un paiement rétroactif à avril 2017.
Dans nos régions rurales, la présence de la GRC est synonyme de stabilité et de sécurité. Les agents de la GRC sont des amis, des voisins, et des piliers de nos collectivités. Nous savons combien les membres et les réservistes méritent une augmentation de salaire depuis longtemps. Nous sommes frustrés que le gouvernement n’ait pas réussi à augmenter le nombre d’agents dans l’Ouest canadien, comme cela avait été promis et nous craignons énormément pour la santé et la sécurité de ceux qui servent la population dans les collectivités rurales de la Saskatchewan.
J'ai soulevé la question au nom des municipalités et des citoyens que je représente et qui n'ont pas eu voix au chapitre pendant les négociations unilatérales du gouvernement fédéral. Je demande au ministre de répondre aux maires, aux conseillers et aux citoyens de ma circonscription qui sont préoccupés et qui font entièrement les frais de cette hausse salariale. Le ministre n'est pas sans connaître les difficultés économiques croissantes des collectivités rurales du Canada. Il sait que le gouvernement dépense à un rythme effréné et n'a aucune intention de ralentir. L'inflation est plus élevée qu'elle ne l'a été depuis 30 ans et quatre Canadiens sur cinq disent avoir modifié leurs habitudes d'achat d'aliments en raison de la hausse des prix.
Le ministre sait également que, à compter du 1er avril, la taxe sur le carbone du gouvernement ajoutera 12 ¢ à chaque litre d'essence et que d'autres augmentations suivront. Une crise du coût de la vie sévit au pays. Les Canadiens n'ont pas les moyens d'absorber une autre forte hausse d'impôts. Or, c'est exactement ce qui se produira en raison de la mauvaise planification du gouvernement libéral. Ou est-ce à dessein? La plus grande municipalité de ma circonscription est Yorkton et elle illustre parfaitement à quel point cette entente bouleverse ses plans budgétaires.
Quinn Haider, un conseiller de Yorkton, m'a dit que, en plus de l'augmentation salariale, on voudrait qu'ils épongent également les coûts rétroactifs jusqu'en 2017. L'entente avec la GRC qui a été présentée à la Ville comprenait un coût d'environ 2,1 millions de dollars et, en bonne administration responsable, Yorkton a planifié et mis de côté une somme importante dans une réserve pour la GRC destinée à couvrir le paiement rétroactif. Or, le coût est finalement de 1,4 million de dollars, soit près du double du montant mis de côté. La Ville a épuisé toute sa réserve et a été contrainte de piger dans d'autres réserves pour couvrir ces coûts. Le conseil n'a eu d'autre choix que de prévoir une hausse de taxes de 4,86 % cette année, dont 2,36 % uniquement pour l'augmentation salariale de la GRC et le paiement rétroactif.
Le conseiller m'a dit: « Je crois que personne au sein du conseil ne pense que la GRC ne devrait pas obtenir d'augmentation, mais c'est un dur coup. Nous n'avons pas participé à la négociation de cette entente. Nous ne sommes pas les seuls à être dans cette situation. C'est la même chose pour toutes les villes. C'est une situation pénible. »
Pour donner un peu de contexte, l'année dernière, l'augmentation de taxes par la Ville de Yorkton était de 0 %. La Ville a fait des sacrifices et a trouvé une façon de faire des économies pour récompenser les vaillants contribuables et leur donner un peu de répit face aux problèmes vécus par les entreprises et les travailleurs pendant les confinements provoqués par la COVID. Cette année, le conseil espérait pouvoir limiter la hausse de taxes municipales à un maigre 2 %, mais, à cause d'une entente bien intentionnée, mais injuste, conclue par le fédéral, les habitants de Yorkton doivent s'attendre à subir une hausse représentant plus du double de ce pourcentage.
Yorkton et de nombreuses autres villes doivent maintenant expliquer à leurs résidents pourquoi ils subissent une telle hausse de taxes et elles se demandent pourquoi le gouvernement fédéral garde le silence sur le rôle qu'il devrait jouer. Quand le gouvernement libéral assumera-t-il ses responsabilités et retravaillera-t-il cette entente afin d'annoncer qu'il s'engage à couvrir les paiements rétroactifs à la GRC, qu'il a négociés seul avant de laisser aux provinces et aux municipalités le soin d'éponger la facture?