Madam Chair, honourable committee members, good evening.
I’d like to acknowledge that we are gathered on the traditional territory of the Algonquin people.
Joining me today are Annie Plouffe, acting vice-president, policy and corporate services; and Matthew Ball, vice-president, services to Parliament and interpretation.
Thank you for inviting us to appear before you today on behalf of the Translation Bureau.
Ever since its creation 90 years ago in 1934, the Translation Bureau has played a key role in upholding the equality of status and the equal rights and privileges accorded to English and French in the Canadian Constitution.
We are the exclusive provider of linguistic services for Parliament. Our translators translate your reports and minutes, and our interpreters make it possible for you to hold your sessions in both official languages. I will take this opportunity to thank Katiana Pocklington, Najet Glenza, Anaïs Haynes, who are interpreting this very important session today.
Since 1995, the federal government, departments and agencies have had the option of doing business with other suppliers for translation. Nevertheless, the bureau still remains their primary supplier of translation, interpretation and terminology services in both official languages, as well as in indigenous, foreign and sign languages.
Of course, our 700 or so translators, about 100 of whom do parliamentary translation, don’t work on their own. In 2023, we outsourced approximately half of our business volume to the private sector. This enables us to translate almost 380 million words, or about 1.4 million pages, every year for Parliament and the government.
We also use technology such as machine translation to increase our capacity, while making sure that the output is revised by a qualified translator to guarantee quality.
Our focus on ensuring both efficiency and quality makes the Translation Bureau a partner of choice, especially for large, complex projects such as the translation of documents for the Rouleau commission.
In that regard, I can confirm, Madam Chair, that the translation bureau provided the Privy Council Office with cost estimates in the fall of 2023. I’d like to give you an idea of the scope of the work involved.
Translating all of the Rouleau inquiry documents, as mentioned in this committee, would take several years of work for the translation bureau. For an estimate, even the last request that we received for the translation of only a portion of the documents involved about 124,000 pages, at an estimated cost of $16 million.
Certain factors related to this project will make the translation process especially complex. For instance, the legal content of some documents would have to be handled by specialized translators. Many of the documents are handwritten or in a format that would require manual operations before we could process them. Part of the documents are classified, which would prevent us from using machine translation or our private sector suppliers. Not to mention that simply managing these millions of pages of documents would require a huge amount of work on its own.
Madam Chair, honourable committee members, I hope you find these explanations helpful. Since you began your work, the translation bureau has been there to support you, just as we supported the Rouleau inquiry. Our legal translators were also there to translate Justice Mosley’s decision. We have the expertise you need, and we’ll continue to be available whenever you require our high-quality linguistic services.
My colleagues and I are now ready to answer your questions.
Madame la présidente, honorables membres du Comité, bonsoir.
Je reconnais que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel du peuple algonquin.
Je suis accompagné aujourd'hui de Mme Annie Plouffe, vice-présidente par intérim des politiques et des services intégrés, et de M. Matthew Ball, vice-président des services au Parlement et de l'interprétation.
Je vous remercie de nous avoir invités à comparaître devant vous aujourd'hui au nom du Bureau de la traduction.
Depuis sa création en 1934, il y a maintenant 90 ans, le Bureau de la traduction joue un rôle essentiel dans le respect du statut et des droits et privilèges égaux accordés au français et à l'anglais dans la Constitution canadienne.
Nous sommes le fournisseur exclusif de services linguistiques au Parlement. Ce sont nos traductrices et traducteurs qui traduisent vos rapports et procès-verbaux, et nos interprètes qui vous permettent de tenir vos séances dans les deux langues officielles. J'en profite pour remercier Katiana Pocklington, Najet Glenza et Anaïs Haynes, qui interprètent cette séance fort importante aujourd'hui.
En ce qui concerne les ministères et organismes du gouvernement fédéral, depuis 1995, ils ont le choix de faire affaire avec d'autres fournisseurs pour la traduction. Mais nous demeurons quand même leur principal fournisseur de traduction, d'interprétation et de terminologie en langues officielles, ainsi qu'en langues autochtones, en langues étrangères et en langues des signes.
Bien sûr, nos quelque 700 traducteurs, dont une centaine seulement sont affectés à la traduction parlementaire, ne travaillent pas seuls. En 2023, nous avons confié au secteur privé une part importante de nos travaux, soit environ la moitié de notre volume d'affaires. Cela nous permet de traduire annuellement, pour le Parlement et le gouvernement, près de 380 millions de mots, soit environ 1,4 million de pages.
Pour accroître notre capacité, nous faisons aussi appel à la technologie, par exemple la traduction automatique, qui recourt à l'intelligence artificielle, tout en assurant une révision du résultat par une personne qualifiée en traduction afin de garantir la qualité.
Notre souci de conjuguer efficacité et qualité fait du Bureau de la traduction un partenaire de choix, en particulier dans le cas de projets volumineux et complexes comme la traduction des documents de la commission Rouleau.
À ce sujet, je vous confirme, madame la coprésidente, que le Bureau de la traduction a fourni des devis au Bureau du Conseil privé à l'automne 2023. J'aimerais vous donner une idée de l'ampleur du travail qui était envisagé.
Traduire la totalité des documents de la commission Rouleau, comme il a été mentionné à ce comité, représenterait plusieurs années de travail pour le Bureau de la traduction. À titre indicatif, même dans le cas de la dernière demande que nous avons reçue, qui visait une fraction seulement des documents, il était question de traduire 124 000 pages, pour un coût estimatif de 16 millions de dollars.
Certains facteurs liés à ce projet rendront le processus de traduction particulièrement complexe. Par exemple, la teneur juridique de certains documents exigera que nous recourions à des traducteurs spécialisés. Par ailleurs, un bon nombre de ces documents sont manuscrits ou dans un format qui nous obligera à effectuer des manipulations avant même de pouvoir les traiter. De plus, les documents sont en partie classifiés, ce qui limite la possibilité de recourir à la traduction automatique ou à nos fournisseurs du secteur privé pour nous aider à effectuer la traduction des documents. C'est sans compter que la gestion de ces millions de pages de documents exigera à elle seule des efforts considérables en matière de gestion de projet.
Madame la coprésidente, honorables membres du Comité, j'espère que ces explications vous sont utiles. Depuis le début de vos travaux, le Bureau de la traduction a été présent pour vous appuyer, tout comme nous avons soutenu la commission Rouleau. Nos traducteurs et traductrices juridiques ont été présents aussi pour traduire la décision du juge Mosley. Nous avons l'expertise qu'il vous faut, et nous continuerons à répondre présents chaque fois que vous ferez appel à nos services linguistiques de qualité.
Mes collègues et moi sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.