Mr. Speaker, on April 14, I had the privilege, as an accredited international juror, of witnessing the presidential elections of Venezuela.
I witnessed problems at the polls, military presence with guns and some electronic machines not working properly. Others witnessed violence, the burning of ballots and individuals with several identity cards voting early and often.
I also saw the people of Venezuela streaming to the polls to exercise their democratic rights. They were full of hope, believing that this election signalled a new era for Venezuela.
Even after the polls had closed and the preliminary results were announced, there was still the belief that democracy would prevail. The opposition called for a recount, and the president elect said in his victory speech that he would not object. When asked, one of the election commission's members indicated the commission would not undertake a recount.
Unfortunately, by Monday, the day after the election, the president elect had changed his mind. The elections commission declared him the winner, and his inauguration took place last Friday.
Opposition party members across Venezuela rallied to protest the cancelling of the recount, and the police moved in, leaving 7 dead, 60 injured and 170 arrested.
I am pleased to learn that the national elections commission has agreed to an audit of 46% of the ballot boxes that were not subject to the recount on election day. There has been retaliation against people who voted for Mr. Capriles. I have received reports of mass layoffs of civil servants who supported Capriles. People have been indiscriminately arrested for having supported Capriles.
Mr. Speaker, I am asking you to grant an emergency debate so we in this House can discuss and debate what measures should be taken to help the people of Venezuela ensure that their democratic rights are protected.
Monsieur le Président, le 14 avril, en tant que membre de la délégation internationale accréditée, j'ai eu le privilège d'observer les élections présidentielles du Venezuela.
J'ai remarqué des problèmes dans les bureaux de scrutin. Il y avait des militaires armés, et certaines des machines électroniques ne fonctionnaient pas correctement. D'autres ont vu des actes de violence, des bulletins de vote incendiés et des personnes avec plusieurs cartes d'identité qui votaient tôt et souvent.
J'ai également vu les Vénézuéliens se ruer vers les bureaux de scrutin pour exercer leurs droits démocratiques. Ils étaient pleins d'espoir, et ils croyaient que ces élections marquaient le début d'une ère nouvelle pour le Venezuela.
Même après la fermeture des bureaux de scrutin et l'annonce des résultats préliminaires, ils croyaient encore que la démocratie triompherait. L'opposition a réclamé un recomptage et, dans son discours de victoire, le président élu a affirmé qu'il ne s'opposerait pas à cette demande. Quand une demande a été présentée, un des membres de la commission électorale a affirmé que cette dernière ne procéderait pas à un recomptage.
Malheureusement, le lundi, c'est-à-dire le lendemain des élections, le président élu avait changé d'avis. La commission l'a désigné comme le vainqueur des élections, et la cérémonie d'investiture a eu lieu vendredi dernier.
Les députés du parti de l'opposition se sont rassemblés partout au Venezuela afin de manifester contre l'annulation du recomptage. La police est intervenue, et il y a eu 7 morts et 60 blessés, ainsi que 170 arrestations.
Je suis heureux d'apprendre que la commission électorale nationale a accepté de vérifier les 46 % des urnes qui n'avaient pas fait l'objet d'un contrôle le jour de l'élection. Il y a eu des représailles contre les gens qui ont voté pour M. Capriles. J'ai été informé du licenciement collectif de fonctionnaires ayant appuyé M. Capriles. Il y a des gens qui ont été arrêtés parce qu'ils l'avaient appuyé.
Monsieur le Président, je vous demande d'autoriser la tenue d'un débat d'urgence à la Chambre afin que nous puissions débattre des mesures qui devraient être prises pour aider les Vénézuéliens à faire en sorte que leurs droits démocratiques soient protégés.