This is a groundbreaking moment. The United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples provides the principles and processes to be able to get it right. The recognition of nations can occur through the declaration in a way that would allow for communities to deal with the local and often widespread sexism and lateral violence. That would incentivize communities to take the steps they need through time to get out from under the Indian Act. It's not a threat to economic development. In fact, there will be easier ways of approaching communities if, rather than going to 634 bands, they consolidate their relationships with one another. There would be a clarity that surrounds that.
It's also the case that it's not just rights and title that can carry us forward, as the courts have identified them. We need statutory direction as well to obligate the government to live in accordance with those principles. For me, that declaration is a path forward.
I read an op-ed in The Globe and Mail yesterday from Brian Pallister suggesting that the declaration could take us away from economic development. I think the reason we're in the circumstances we're in is that the current law is not working. If we were to bring forward the human rights instrument, that would be the path forward. I've been trying to explain that when indigenous peoples exercise their own laws, in the case here of the Wiikwemkoong, there are principles and processes that guide this that are respectful, humble, truthful, brave, loving, honest and wise. I appreciate those examples that come to us from coast to coast to coast when indigenous peoples can exercise their own laws.
Il s'agit d'un moment sans précédent. La Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones comporte les principes et les processus qui nous permettent de bien faire les choses. La reconnaissance des nations peut se faire par l'intermédiaire de la Déclaration d'une façon qui permettrait aux collectivités de régler le problème local et souvent répandu du sexisme et de la violence latérale. Cela inciterait les collectivités à prendre les mesures nécessaires au fil du temps pour qu'elles ne soient plus assujetties à la Loi sur les Indiens. Cela ne menace pas le développement économique. En fait, il existera des façons plus simples de s'adresser aux collectivités si, plutôt que de consulter 634 bandes, elles consolident leurs liens. Il y aurait davantage de clarté.
Il s'avère que les droits et les titres ne sont pas les seuls éléments qui peuvent nous permettre d'avancer. Nous avons besoin que la loi oblige le gouvernement à respecter les principes. Selon moi, la Déclaration est une des voies à suivre.
Hier, j'ai lu une lettre d'opinion dans le Globe and Mail, rédigée par Brian Pallister, qui laisse entendre que la Déclaration pourrait nuire au développement économique. Je crois que la situation actuelle est attribuable au fait que la loi en vigueur ne fonctionne pas. Mettre en œuvre cet instrument en matière de droits de la personne constituerait la voie à suivre. J'essaie d'expliquer que, lorsque des peuples autochtones mettent en œuvre leurs propres lois, comme à Wiikwemkoong, ils respectent des principes et des processus qui sont respectueux, humbles, sincères, courageux, aimants, honnêtes et sages. J'aime bien voir des exemples d'un océan à l'autre de peuples autochtones qui peuvent mettre en œuvre leurs propres lois.