Thank you, Mr. Chair. It's good to be in this seat for once.
Before I get started on my remarks, I want to simply say a huge thank you to you and the members of the committee for agreeing to make Bill C-220 a priority. To interrupt your ongoing business to study our bill means so much to me, but also to the many stakeholders. Again, thank you.
It's an honour to appear before this committee to discuss my private member's bill, Bill C-220. I'm also very pleased to appear alongside my friends, the Canadian Cancer Society and the Canadian Grief Alliance, who I know will help answer any questions we might have about this bill.
Currently the issue facing many families when facing the death of a loved one is the amount of legislated leave. Right now, under Canada's labour code, Canadians are only able to take five days, with only the first 72 hours being paid. This has gotten better with the passing of bereavement leave, but we've all heard that it's simply not compassionate enough. The leave still ends within days of a loved one's death, leaving little time to take care of practical necessities such as funeral and estate planning, and most importantly, to grieve.
I've heard from many people who have taken the leave that having to return to work so soon after the death resulted in more lost work time down the road. They ended up having to take more time off to process the death and to grieve. Bereavement has become a topic that we as representatives must continue to discuss. We've seen 20,000 Canadians die from COVID-19 in the last year. Many have had to say goodbye to their loved ones through a paned glass window, and those are the lucky ones. That leaves thousands of Canadians to grieve while trying to juggle their jobs and other personal responsibilities.
Grief impacts all people differently, and while some people might want to return to work quickly, that's not always the case for others. It's important to have bereavement supports in place for Canadians, especially as our population ages. Now is an important time to be talking about grief and its impact on workers. Every Canadian will be impacted by grief at some point in their lives, and this fact has been especially poignant during COVID-19.
My final topic that I'd like to touch on before I turn the floor over to the experts is the nature in which this bill was drafted and is now in the process of being amended. I've said it in the House of Commons, I've said it in public and I've said it during countless media interviews, but a real success of this bill has been the collaboration around the importance of supporting grief. I again thank the many stakeholders who have weighed in over countless hours while we explored this topic, especially our friends in the Canadian Hospice Palliative Care Association, and particularly the Alberta Hospice Palliative Care Association, where this idea all began.
I also think it's important to recognize the tremendous support offered by the Minister of Labour and her parliamentary secretary, the member for Mount Royal. This is a real story that really does need to be told. Working across the party lines with the Bloc Québécois member for Thérèse-De Blainville and the NDP member for Elmwood—Transcona is a real example of parliamentarians working together to truly make our country better.
It's because of all their tireless advocacy that we today have an opportunity to make more bereavement supports available to working Canadians. Enacting these changes will help millions right when they need it the most.
Thanks again for having me at your committee.
Merci, monsieur le président. C'est bien d'être assis à cette place, pour une fois.
Avant de commencer, je tiens à vous remercier infiniment, vous et les membres du Comité, d'avoir accepté de faire du projet de loi C-220 une priorité. Que vous interrompiez vos travaux pour étudier notre projet de loi compte beaucoup pour moi, mais aussi pour les nombreux intervenants. Encore une fois, merci.
C'est un honneur de comparaître devant le Comité pour discuter de mon projet de loi d'initiative parlementaire, c'est-à-dire le projet de loi C-220. Je suis également très heureux de comparaître aux côtés de mes amis, la Société canadienne du cancer et la Canadian Grief Alliance, qui, je le sais, m'aideront à répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir au sujet de ce projet de loi.
À l'heure actuelle, le problème auquel font face de nombreuses familles en cas de décès d'un proche est le nombre de congés prévus par la loi. Présentement, en vertu du Code canadien du travail, les Canadiens ne peuvent prendre que cinq jours, et seulement les 72 premières heures sont payées. La situation s'est améliorée avec l'adoption du congé de décès, mais nous avons tous entendu dire que ce n'est tout simplement pas assez généreux. Le congé prend fin quelques jours après le décès de l'être cher, ce qui laisse peu de temps pour s'occuper des nécessités pratiques comme les funérailles et le règlement de la succession et, surtout, pour faire son deuil.
J'ai entendu de nombreuses personnes qui ont pris ce congé dire que le fait de devoir retourner au travail si peu de temps après le décès d'un proche avait pour conséquence d'augmenter le temps de travail perdu en cours de route. Elles ont fini par prendre plus de temps pour faire face au décès de leur proche et pour faire leur deuil. Le deuil est devenu un sujet dont nous devons discuter en tant que représentants. Au cours de la dernière année, nous avons vu 20 000 Canadiens mourir de la COVID-19. Beaucoup de gens ont dû dire au revoir à leurs proches à travers une vitre, et ce sont les chanceux. Cela laisse des milliers de Canadiens en deuil, alors qu'ils tentent de concilier responsabilités personnelles et travail.
Le deuil a un impact différent sur chacun. Si certaines personnes peuvent vouloir retourner rapidement au travail, ce n'est pas le cas pour d'autres. Il est important de mettre en place un soutien au deuil pour les Canadiens, d'autant plus que notre population vieillit. Il est important de parler du deuil et de son impact sur les travailleurs maintenant. Tous les Canadiens seront touchés par le deuil à un moment ou à un autre de leur vie, ce fait a été particulièrement poignant lors de la COVID-19.
Le dernier sujet que je voudrais aborder avant de céder la parole aux experts est la nature du projet de loi qui a été rédigé et qui est maintenant en voie d'être modifié. Je l'ai dit à la Chambre des communes, je l'ai dit en public et je l'ai dit à l'occasion d'innombrables entrevues avec les médias, mais le véritable succès de ce projet de loi a été la collaboration autour de l'importance de soutenir le deuil. Je remercie encore une fois les nombreux intervenants qui ont pris la parole au cours des innombrables heures que nous avons consacrées à cette question, en particulier nos amis de l'Association canadienne de soins palliatifs, et en particulier de l'Alberta Hospice Palliative Care Association, où cette idée a été lancée.
Je crois également important de reconnaître l'appui extraordinaire offert par la ministre du Travail et son secrétaire parlementaire, le député de Mont-Royal. C'est une véritable histoire qu'il faut vraiment raconter. Ce travail en équipe avec le député bloquiste de Thérèse-De Blainville et le député néo-démocrate d'Elmwood—Transcona, est un véritable exemple de collaboration entre parlementaires pour vraiment améliorer notre pays.
C'est grâce à tous leurs efforts inlassables que nous avons aujourd'hui l'occasion d'offrir davantage de soutien aux travailleurs canadiens en deuil. La mise en oeuvre de ces changements aidera des millions de personnes au moment où elles en ont le plus besoin.
Je vous remercie encore une fois de m'avoir invité à votre comité.