I'm going to limit my comment to the matter of the procedure taken by a chair of a committee in a minority Parliament.
As a non-member of this committee, I'm extremely grateful to the latitude from you, Mr. Chair, but I recognize that all of my other colleagues, including Mr. Poilievre, whom I'm going to agree with and then upgrade in just a moment, are incredibly kind. I appreciate it.
I certainly can't lecture you, Mr. Chair, as I think you've been trying throughout this to be extremely balanced. However, I agree with Mr. Poilievre and Mr. Julian that you were having some difficulty yesterday in keeping partisanship out of this, and that's rare for you.
I want to remind Mr. Poilievre that way back in 2007, when he was parliamentary secretary to the President of the Treasury Board, his party put forward a handbook for committee chairs. It dealt with the difficult circumstances that a minority party in government faces in trying to control committee proceedings. It was a handbook that led Leon Benoit, then chair of the international trade committee, to adjourn a proceeding—and Peter Julian may remember this—and storm out of the room. He threw his pen down and said, “Adjourned”, leaving the majority of the members, who had just voted to proceed, in something of a quandary. The handbook was full of tricks like that.
I would ask my Conservative colleagues to bear in mind their own history, and I would ask all of us to be as non-partisan as possible, because the country is still in a pandemic.
I said I was going to limit myself, but I don't believe that we got great, helpful, forthcoming information from the witnesses yesterday. I appreciate Mr. Poilievre's efforts and Mr. Julian's efforts to get more information out. Canadians do want to get to the bottom of this, but I really hope that all members on all sides, regardless of partisanship, including the chair, can be way above the normal level of fairness, and that the gutter approach of the minority Parliament in 2007 is never approached again.
Je m'en tiendrais à l'essentiel, à savoir le rôle d'un président de comité dans le cadre d'un parlement minoritaire.
Comme je ne suis pas membre de ce comité, je vous suis extrêmement reconnaissante pour votre générosité, monsieur le président, mais je reconnais que tous mes autres collègues, dont M. Poilievre, avec lequel je suis d'accord, mais que je recadrerai dans un instant, vous montrez incroyablement aimables. Je vous en remercie.
Je ne suis certainement pas à même de vous faire la leçon, monsieur le président: vous avez essayé de vous montrer très équitable tout du long. Quoi qu'il en soit, je suis d'accord avec MM. Poilievre et Julian quant au fait que vous aviez du mal, hier, à laisser la partisanerie de côté, et c'est rare de votre part.
J'aimerais rappeler à M. Poilievre que, alors qu'il était secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor, en 2007, son parti avait publié un guide destiné aux présidents de comité. Ledit guide parlait de la difficulté à laquelle un gouvernement minoritaire est confronté s'il veut essayer de contrôler les délibérations des comités. Leon Benoit, qui était alors le président du comité du commerce international, s'est inspiré de ce guide pour ajourner des travaux — il est bien possible que Peter Julian s'en souvienne — et quitter la pièce en trombe. Il a jeté son stylo et déclaré que la séance était levée, laissant la majorité des membres, qui venaient juste de se prononcer en faveur de la poursuite des discussions, se demander ce qu'ils devaient faire. Ce guide était plein d'entourloupes de ce genre.
J'aimerais demander à mes collègues conservateurs de garder cela à l'esprit, et j'aimerais que nous nous montrions tous aussi peu partisans que possible, parce que le pays est toujours dans une situation de pandémie.
J'ai dit que je n'allais parler que me limiter, mais je ne crois pas que nous ayons reçu de renseignements décisifs, précis et utiles de la part des témoins hier. J'apprécie à leur juste valeur les efforts déployés par MM. Poilievre et Julian pour essayer d'obtenir plus d'informations. Les Canadiens veulent connaître le fin mot de l'histoire. Néanmoins, j'espère vraiment que tous les députés, quelle que soit leur allégeance politique, ainsi que la présidence, sont capables d'atteindre des niveaux d'équité jamais vus et que nous ne revivrons jamais l'approche minable adoptée en 2007 dans le cadre d'un parlement minoritaire.