All right. This will be a recorded vote.
Okay, we have a tie. I have to tell you, I searched every single piece of this thing to see if the chair really did have to vote. I think it is a difficult issue.
I don't have to give you the reasons why I vote the way I vote, by the way. I like to do it because I like people to know. I always have a reason for what I do; I work it out in my head.
On the weekend I received a personal call from Suzanne Laplante-Edward, who is the mother of Anne-Marie Edward, one of the women killed in the massacre. This woman is 70. She was 50 years old when her daughter was killed. She begged me—she sent a letter to everyone in the House—as a mother and as a woman and as a parliamentarian, to please ensure that this law that was passed on December 5, 1995, remains.
I will give you her words, which she said to me very clearly. She said she wanted me to repeat them. She said, “Nothing will bring my daughter back, nor the daughters from other families who were killed. We know this will not bring them back. But we believe this law will stand as a memorial and a testament to support and protect mothers, daughters, grandmothers, sisters, and nieces who are threatened in the future: women who are going to be killed purely because they are women. This was meant to be a legacy so that our daughters did not die in vain.”
I believe it would be very difficult for me to vote against this motion. I have read the statistics. I spoke to Madame Laplante-Edward personally. I was very moved by what she said. As she said, nothing will bring her daughter back. The statistics did say that since that bill was passed there has been a one-third decrease in the number of women killed with guns in this country. She said, “It doesn't matter if it saves only one woman. I think it is important.”
I believe I will have to vote for the motion in honour of Madame Laplante-Edward and the families who wish to see this become a legacy for their children.
(Motion agreed to: yeas 6; nays 5)
The Chair: The motion is now passed, and we can enjoy the food.
Those who want to call adjournment, please do so.
Ms. Duncan moves it.
The meeting is adjourned.
Bien. Ce sera un vote par appel nominal.
Nous avons égalité des voix. Il me faut vous dire que j'ai fouillé partout pour voir si le président doit véritablement voter. Je pense que c'est une question difficile.
Soit dit en passant, je n'ai pas à vous donner les raisons pour lesquelles je vote comme je vote. Cela me plaît de le faire, car j'aime bien que les gens sachent. Il y a toujours une raison derrière ce que je fais; j'analyse les choses dans ma tête.
Pendant la fin de semaine, j'ai reçu un appel personnel de Suzanne Laplante-Edward, qui est la mère d'Anne-Marie Edward, l'une des femmes tuées lors du massacre. Cette femme est âgée de 70 ans. Elle avait 50 ans lorsque sa fille a été abattue. Elle m'a suppliée — elle a envoyé une lettre à tous les députés de la Chambre — en tant que mère, en tant que femme et en tant que parlementaire, de veiller à ce que cette loi, adoptée le 5 décembre 1995, demeure.
Je vais vous livrer ses propos, qu'elle m'a exprimés très clairement. Elle a dit qu'elle voulait que je les répète. Elle a dit « Rien ne me rendra ma fille, ni les filles des autres familles qui ont été tuées. Nous savons que ceci ne leur rendra pas la vie. Mais nous croyons que cette loi restera une oeuvre commémorative et un testament pour appuyer et protéger les mères, les filles, les grands-mères, les soeurs et les nièces qui seront menacées à l'avenir: des femmes qui seront tuées du simple fait d'être des femmes. Cette loi devait être un legs, pour que nos filles ne soient pas mortes en vain ».
Je pense qu'il serait très difficile pour moi de voter contre cette motion. J'ai lu les statistiques. Je me suis entretenue personnellement avec Mme Laplante-Edward. J'ai été très émue par ce qu'elle a dit. Et elle a dit que rien ne ramènerait sa fille. Les statistiques nous disent bien que, depuis l'adoption du projet de loi, il y a eu au pays une réduction d'un tiers du nombre de femmes tuées avec des armes à feu. Mme Laplante-Edward a déclaré « Même si cela ne sauve la vie que d'une seule femme, je pense que c'est important ».
Je pense qu'il me faut voter en faveur de la motion, en l'honneur de Mme Laplante-Edward et des familles qui veulent que cette loi devienne un legs pour leurs enfants.
(La motion est adoptée par 6 voix contre 5.)
La présidente: La motion est maintenant adoptée, et nous pouvons prendre un morceau.
Que ceux qui souhaitent la levée de la séance veuillent bien en faire la demande.
Mme Duncan propose la levée de la séance.
La séance est levée.