Thank you, Mr. Chair.
I'm very glad to be on this committee for the first time. I would like to start off with.... It seems very important to acknowledge ancestral ownership of territory, but it is very important for me to acknowledge ownership of territory at the present time. I would like to say that we are in British-North American territory, and that Ottawa is the capital of Canada, as chosen by Queen Victoria. It's the capital of all Canadians, including indigenous people, of course.
I felt I needed to say that. Thank you, sir.
I'm enjoying this examination today concerning the rights of authors, because I think it goes profoundly to the roots of our liberal democracy. I see two major interests unfolding and competing today in front of me. We can see two major paradigms. One is an ideal, access to knowledge, and the other is a legal principle from John Locke, of course, the protection of property, which is at the base of what you're asking for and which is very important.
If I correctly understand what you are stating this afternoon, our goal here as parliamentarians is to carefully find equilibrium between competing interests in democracy. You seem to be telling us that in 2012 we perhaps put too much emphasis on access to knowledge, compared to the protection of rights, in this case, authors' rights. This is perhaps true. Perhaps we did that, but my question is this. If we reflect on it, many more Canadians are currently in need of access to knowledge than the number of people that you represent.
I'm not saying that to be rude or whatever, but that's what we have to do here. I'm trying to understand why in 2012 we came to this kind of reasoning and conclusion. Maybe it's just an oversight. We always do that in the House of Commons. It's normal. That's why we always review things and that's how it should work.
What you're telling us today is that we should change it because we didn't put enough emphasis on the rights and interests of authors. That's what you're basically saying.
Je vous remercie, monsieur le président.
Je suis très heureux de siéger à ce comité pour la première fois. J'aimerais commencer par... Il semble très important de reconnaître la propriété ancestrale du territoire, mais il est très important pour moi de reconnaître la propriété du territoire à l'heure actuelle. Je souhaite souligner que nous nous trouvons dans un territoire de l'Amérique du Nord britannique et qu'Ottawa est la capitale du Canada choisie par la reine Victoria. C'est la capitale de tous les Canadiens, y compris des Autochtones, évidemment.
J'avais besoin de le dire. Je vous remercie, monsieur.
J'apprécie l'examen des droits des auteurs auquel nous nous livrons aujourd'hui parce que je pense qu'il renvoie au fondement même de notre démocratie libérale. Je vois deux intérêts majeurs concurrents se dessiner. Nous avons devant nous deux grands paradigmes. L'un est un idéal, l'accès au savoir, et l'autre est un principe juridique énoncé par John Locke, bien entendu, celui de la protection de la propriété, qui se trouve à la base de ce que vous demandez et qui est très important.
Si je comprends bien ce que vous expliquez cet après-midi, notre but ici, en tant que parlementaires, est de parvenir à concilier des intérêts concurrents en démocratie. Vous semblez nous dire qu'en 2012, nous avons peut-être trop mis l'accent sur l'accès au savoir, par rapport à la protection des droits, dans ce cas, des droits des auteurs. Peut-être bien, mais voici ma question. Si nous y réfléchissons, à l'heure actuelle, beaucoup plus de Canadiens que le nombre de personnes que vous représentez ont besoin d'accéder au savoir.
Sans vouloir vous offenser, c'est ce que nous devons faire en ces lieux. J'essaie de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés à ce type de raisonnement et de conclusion en 2012. Peut-être est-ce un oubli. Cela nous arrive toujours à la Chambre des communes. C'est normal. C'est pourquoi nous revoyons toujours les choses et il devrait en être ainsi.
Ce que vous nous dites aujourd'hui, c'est que nous devrions changer le système parce que nous n'avons pas assez mis l'accent sur les droits et les intérêts des auteurs. C'est au fond ce que vous nous dites.