Mr. Speaker, since this may be the last time to speak on this issue, which we have had the chance to work on, I want to thank the member for her advocacy and the opportunity we had to work together.
As I mentioned in a previous response, the public safety file is a challenging one because we are sometimes swimming upstream when it comes to dealing with complicated issues that are not always the issues that garner the most sympathy from the public, but they do have important outcomes for our communities and for many individuals in Canada.
We were able to accomplish many important things, and I thank the member for that and for her continued advocacy. As she mentioned, while we might disagree, I certainly know that, at the very least, she is a persistent voice in the minister's ear on some of these issues.
I am never going to speak against any further investment on issues that I believe are important, and certainly the investments she talked about are important. It does leave me to raise a final concern with the remaining few seconds that I probably have left. There were some specifics I raised at committee, concerns that I had with some of the wording of the bill.
Often, as I mentioned earlier, corrections officers do not have the resources, or even if there are mental health resources in an institution, they might not always be readily available at the time of an incident. Therefore, it sometimes makes it challenging for them to make the decision that leads to the best mental health outcomes.
My concern is that some aspects of the bill are phrased in such a way that there could be a potential loophole. Some of those concerns were alleviated, but others still remain. I am pleased to see them continue to go in that direction, but unfortunately we will have to agree to disagree on the substance of the bill.
I do not believe that this is the right approach. I want to see strong parameters around the use of solitary confinement in the country, in line with the court decisions we have seen, with UN standards and certainly with judicial oversight. That is the direction I believe we need to go in.
Again, I want to say that it has been a pleasure to work with the member and hopefully we can push these issues forward in the years to come, even if it is not in these roles or any other roles that we might play in this place.
Monsieur le Président, comme c'est peut-être la dernière fois que je prends la parole sur cette question, je tiens à remercier la députée de son travail. J'ai eu la chance de collaborer avec elle dans ce dossier.
Comme je l'ai dit dans une réponse précédente, le dossier de la sécurité publique est complexe. Nous avons parfois l'impression de nager à contre-courant parce que nous traitons de questions compliquées qui suscitent très peu d'empathie de la part du public. Elles ont toutefois d'énormes répercussions sur les collectivités et un grand nombre de personnes au Canada.
Nous avons accompli beaucoup de choses importantes. Je remercie donc la députée de ces progrès et des efforts soutenus qu'elle a déployés. Comme elle l'a dit, même si nous pouvons être en désaccord, je suis convaincu, à tout le moins, qu'elle défend régulièrement certains de ces enjeux auprès du ministre.
Je ne vais jamais m'opposer à des investissements supplémentaires dans des dossiers qui m'apparaissent importants. C'est certainement le cas des fonds dont elle a parlé. J'en viens à soulever une dernière préoccupation dans les quelques secondes qu'il me reste. Il s'agit de points précis que j'ai soulignés au comité, d'inquiétudes que j'ai à propos du libellé du projet de loi.
Comme je le disais tout à l'heure, il arrive souvent que les agents correctionnels n'aient pas les ressources nécessaires, et même lorsqu'un établissement offre des services de santé mentale, ils ne sont pas toujours disponibles quand on en a besoin. Résultat: il manque parfois certaines clés aux agents correctionnels pour prendre la meilleure décision sur le plan de la santé mentale.
J'ai peur que, de la manière dont certains articles sont rédigés, ils puissent créer une échappatoire. Certaines de mes craintes ont été dissipées, mais pas toutes. Je suis content de voir que le gouvernement poursuit dans cette voie, mais je crois que, sur le fond, nous ne nous entendrons jamais.
Ce n'est pas la bonne façon d'aborder le problème, selon moi. J'aimerais que l'isolement cellulaire soit régi par des règles strictes qui respectent les décisions des tribunaux et les normes de l'ONU et qu'il fasse l'objet d'une forme ou une autre de surveillance judiciaire. C'est la voie à suivre, à mon avis.
Je sais que je me répète, mais ce fut un réel plaisir de travailler avec la députée et j'espère que nous pourrons continuer à faire progresser ce dossier dans les années à venir, que ce soit ici à la Chambre ou ailleurs.