Thank you, Mr. Chair.
Good morning to all of you, ladies and gentlemen. I am very pleased to be with you in Saskatchewan today.
This is the third place we have visited in three days. We've met with nearly all francophone groups from all provinces in the past year and a half.
Listening to you this morning, I sensed bitterness and considerable frustration. I sense it's not easy for you in Saskatchewan, but please know that we hear you and sympathize with you. We know your situation is not an easy one.
I will begin by telling you that French is an everyday struggle in Canada. Some people, like you, are in the trenches every day of their lives. I want to thank you, and I know this Isn't easy. As a Conservative from Old Quebec, I'm in a political trench, but you are in a linguistic trench.
Getting back to serious matters, although I understand your frustration and bitterness over your respective files, such as health, school boards, economic development, parents and the Assemblée communautaire fransaskoise, I would like to hear what you have to say about topics other than your respective grievances. Our main task from now until the next election—at least it's my objective—is to lay the foundation for a revision of the Official Languages Act.
Mr. Barry, I believe you touched on that subject a little earlier when I went out for coffee. I heard you talk about modernizing the act. I was just leaving, and I felt I had to come back as soon as possible. However, I believe the concern you addressed was just about the school boards.
I would like each of you to give me one or two general priorities that you would like to see addressed in the Official Languages Act, such as enforcement powers for the Commissioner. That's a priority; it's a general one, and it's mine.
Let's start with you, Mr. Simard. What are your priorities for the revision of the act?
Merci, monsieur le président.
Bonjour à vous tous, mesdames et messieurs. Je suis très content d'être parmi vous aujourd'hui, en Saskatchewan.
Cet endroit est le troisième que nous visitons en trois jours. Depuis un an et demi, nous avons rencontré presque tous les groupes francophones de toutes les provinces.
Ce matin, en vous écoutant, j'ai perçu chez vous de l'amertume et beaucoup de frustrations. Je sens que ce n'est pas facile pour vous, en Saskatchewan. Sachez que nous vous entendons et que nous compatissons. Nous savons que votre situation n'est pas facile.
Je commencerais en vous disant que le français est un combat de tous les jours au Canada. Il y a des gens, comme vous, qui sont dans les tranchées chaque jour de leur vie. Je vous remercie et je sais que ce n'est pas facile. Moi qui suis un conservateur dans le Vieux-Québec, je suis dans une tranchée politique, mais vous, vous êtes dans une tranchée linguistique.
Je reviens aux choses sérieuses. Bien que j'aie compris vos frustrations et votre amertume quant à vos dossiers respectifs, comme la santé, les conseils scolaires, le développement économique, les parents et l'Assemblée communautaire fransaskoise, j'aimerais vous entendre sur un sujet autre que vos doléances respectives. Notre tâche principale d'ici les prochaines élections est d'établir — du moins, c'est mon objectif — les assises d'une refonte de la Loi sur les langues officielles.
Monsieur Barry, je pense que vous avez un peu abordé ce sujet, un peu plus tôt, quand je suis allé me chercher un café. Je vous ai entendu parler de la modernisation de la Loi, j'étais sur mon départ, et je me suis dit qu'il fallait que je revienne le plus vite possible. Je crois cependant que la préoccupation que vous avez abordée touchait strictement aux conseils scolaires.
J'aimerais que chacun d'entre vous me fasse part d'une ou deux priorités générales que vous voudriez voir dans la Loi sur les langues officielles, comme des pouvoirs coercitifs pour le commissaire. C'est une priorité, elle est générale, et c'est la mienne.
Monsieur Simard, commençons par vous. Quelles sont vos priorités pour la refonte de la Loi?