Madam Speaker, it is because this man's name is etched on my heart. The name of his riding is Bécancour—Nicolet—Saurel.
I was saying that members need to remind themselves of their commitment. I invite them to think of the people who call their riding office to tell them how they are struggling to put food on the table. I have been helping some of those people this year.
Let us remember the older people who supported the Quiet Revolution in Quebec and the establishment of the society we live in today, which has allowed us to thrive because it is so generous and prosperous. I would not be here today if not for the Quiet Revolution. I am a son of the proletariat, of the working class. If these people had not created the good public education system that we have in Quebec, I would not be here. Could we remember that from time to time?
I will talk about the renewal of an agriculture-related measure because, as members know, I cannot make a speech without talking about agriculture. Another good example of the arm's length relationship that the federal government wishes to maintain was the extension of the tax deferral on patronage dividends of agricultural co-operatives for another five years. This measure has been in place for more than 10 years, actually 15 years. It works well, but every time it is about to expire, the sector panics. They have to ramp up their lobbying system and contact all of us. All elected members of the House with farmers in their riding have been contacted this past year because of concerns about the lack of an official commitment to renew this measure.
People in the agricultural sector are happy the measure has been renewed for five years, of course. They would not say they are unhappy, but it is not exactly what they wanted. They wanted the measure to be permanent.
Why would the government make a measure permanent and make people's lives easier when it can score political points and come off looking so good and generous by making a wonderful announcement every three or four years about renewing the measure?
Make that measure permanent and move on to other things. Elected representatives should be working to improve people's lives and their constituents' lives for the long term, regardless of their political interests. We have all noticed the announcements happening all over the place, little mini-announcements about $25 million for this or $100 million for that. That is fine, and I am not saying I do not want those announcements, but let us do some really structural, long-term things for our people.
Take, for example, the emergency processing fund, which was implemented during the pandemic. I forwarded some cases to the minister's office but nothing came of it. These cases involved people who had started modernizing their regional processing plants—plants we so desperately need—in good faith, but ended up being told that the program had run out of money. They were told that it was unfortunate, but that they would have to try again another time. When the government is feeling generous and people have begged enough, it will see whether it can inject another $1 million or $10 million. When I raise the issue, they tell me that $10 million more were invested, but that is not enough. Sure, $10 million is great, but what businesses need is effective, long-term assistance.
My time is running out and I would be remiss if I did not bring up the point I raised the other day about support for temporary foreign workers. As of June 16, the $1,500 amount has been reduced to $750, even though bringing in temporary foreign workers is no less expensive than it was before. Quarantines are still mandatory and necessary. The farmers who are bringing in foreign workers right now are just as important as those who brought in foreign workers two months ago. Why are businesses being treated differently and unfairly? It still costs money.
In my last speech, I cited a letter from the agricultural community addressed directly to the government and the minister asking them not to cut this money. What is more, these people lost a tremendous amount of money in the Switch Health mess. Not only should these amounts not be reduced, but more money needs to be given to these people to compensate for the problems they encountered with Switch Health.
Madame la Présidente, c'est parce que cet homme est gravé dans mon cœur avec son nom. Le nom de sa circonscription est Bécancour—Nicolet—Saurel.
Je disais donc que j'invite les élus à se souvenir de leur engagement. Je les invite à se souvenir des gens qui appellent au bureau de leur circonscription et qui leur disent qu'ils ont de la misère à faire l'épicerie. J'ai eu affaire à ces gens, cette année.
Souvenons‑nous de ces personnes âgées, qui ont permis la Révolution tranquille au Québec et l'institution de cette société dans laquelle nous vivons aujourd'hui, si généreuse et si prospère qu'elle nous a permis de nous développer. N'eût été la Révolution tranquille, je ne serais pas ici aujourd'hui. Je suis un fils de prolétaire, d'ouvrier. Si ces gens n'avaient pas construit le système d'éducation publique efficace que nous avons au Québec, je ne serais pas ici. Pourrions-nous nous en souvenir, des fois?
Je vais parler du renouvellement de la mesure dans le monde agricole, car, comme on le sait, je ne peux faire un discours sans parler d'agriculture. Un autre bon exemple du lien de dépendance que le gouvernement fédéral veut maintenir a été la prolongation du report d'impôt sur les ristournes des coopératives pour une autre période de cinq ans. Cela fait plus de 10 ans que cette mesure est en place, voire 15 ans. Cela fonctionne bien, mais, chaque fois que cela arrive à échéance, les gens du milieu sont en panique. Ils sont obligés d'activer leur système de lobbying et nous contactent tous. Tous les élus de la Chambre qui ont dans leur circonscription des gens du milieu agricole ont été contactés au cours de la dernière année en raison de l'inquiétude liée au fait qu'il n'y avait pas d'engagement formel à l'égard d'un renouvellement.
Bien sûr, les gens du milieu agricole sont contents du renouvellement de la mesure pour cinq ans. Ils ne diront pas qu'ils ne sont pas contents. Toutefois, ce n'est pas ce qu'ils demandaient. Ils demandaient de rendre la mesure permanente.
Pourquoi rendrait-on une mesure permanente et rendrait-on la vie des gens facile alors qu'on peut favoriser ses intérêts politiques en faisant une belle annonce tous les trois ou quatre ans, en disant qu'on est bon et généreux et qu'on va renouveler la mesure?
Rendons cette mesure permanente et travaillons sur autre chose. Les élus devraient travailler à améliorer la vie des gens et de leurs concitoyens à long terme, sans penser à favoriser leurs intérêts politiques. Nous avons tous remarqué que des annonces se font régulièrement un peu partout, à savoir des petites « annoncettes » de 25 millions de dollars pour ceci ou de 100 millions de dollars pour cela. C'est correct, et je ne dis pas que je ne veux pas de ces annonces. Toutefois, faisons des actions concrètes et permanentes pour nos gens.
Je prends l'exemple du Fonds d'urgence pour la transformation, qui a été mis en place pendant la pandémie. J'ai soumis des cas au bureau de la ministre, mais rien n'a encore bougé. Ces cas concernent des gens qui, de bonne foi, ont commencé la modernisation de leur entreprise, à savoir des usines de transformation régionales dont on a dramatiquement besoin, et qui, finalement, se font dire qu'il n'y a plus d'argent dans le programme. On leur répond que c'est plate, que ce sera pour une prochaine fois. Quand il se sentira généreux et que ces gens auront les genoux suffisamment égratignés, le gouvernement verra s'il peut réinjecter un petit million ou un petit 10 millions de dollars. Quand je soulève cette question, on me répond que 10 millions de dollars ont été rajoutés. Or, ce n'était pas suffisant. C'est correct, un montant de 10 millions de dollars, mais soyons efficaces dans le temps et la durée.
Mon temps de parole s'écoulant, je me sentirais bien coupable de ne pas répéter le point que j'ai soulevé l'autre jour, à savoir le soutien aux travailleurs étrangers temporaires. Depuis le 16 juin, la somme de 1 500 $ a été réduite à 750 $, alors que recevoir des travailleurs étrangers temporaires ne coûte pas moins cher qu'avant. Les quarantaines sont toujours obligatoires et nécessaires. Les producteurs agricoles qui reçoivent leurs travailleurs étrangers en ce moment sont aussi importants que ceux qui ont reçu leurs travailleurs étrangers il y a deux mois. Pourquoi y a-t-il ce traitement différent et cette injustice? Cela coûte encore de l'argent.
Dans mon dernier discours, j'ai cité une lettre provenant des gens du monde agricole qui s'adressent directement au gouvernement et à la ministre pour leur demander de ne pas réduire cette somme. Qui plus est, ces gens ont perdu énormément d'argent avec le bordel de Switch Health. Non seulement il ne faudrait pas réduire ces montants, mais il faudrait en donner plus à ces gens pour les compenser du problème qu'ils ont rencontré avec Switch Health.