Mr. Speaker, it is my honour to present petition e-3256. It is signed by nearly 900 Canadians who are calling for the House of Commons to act and ensure action in the case of an unprecedented threat to the Okavango Delta region in Africa. This region is on the border of Namibia and Botswana.
A Canadian company based in Vancouver called ReconAfrica has permits to explore over six million acres for oil and gas. The petitioners note it is of particular important to the San people, the indigenous people of the region. It is a UNESCO world heritage site because of the extraordinary biodiversity found within the region, particularly on the Botswana side of the border.
The petitioners call for the House of Commons to ensure adequate funding to the new office of the Canadian Ombudsperson for Responsible Enterprise, to ensure a full investigation. There are many allegations of abuse for the people of the delta. The concern extends to the disruptive oil and gas activity, which includes potential fracking. The petition is urgent.
I would note for members as a side note, not in the petition, but the Canadian business pages of The Globe and Mail this weekend had a big exposé on this issue. This petition obviously predates that media coverage but this being an e-petition, it will be the one time that I am able to present it on behalf of the petitioners.
I hope the Speaker will accept that I have tried to summarize a much longer petition on a very urgent matter, so that we ensure that Canadian companies overseas do not violate the human rights of the San people, nor the extraordinary biodiversity of this region.
Monsieur le Président, c'est un honneur pour moi de présenter la pétition e-3256. Elle a été signée par près de 900 Canadiens qui demandent à la Chambre des Communes d'intervenir pour que des mesures soient prises face aux menaces sans précédent qui pèsent sur la région du delta de l'Okavango, en Afrique. Cette région se trouve à la frontière entre la Namibie et le Botswana.
Une entreprise canadienne de Vancouver, ReconAfrica, détient des permis d'exploration pétrolière et gazière sur un territoire de plus de 6 millions d'acres. Les pétitionnaires soulignent que ce territoire revêt une importance spéciale pour les San, le peuple autochtone de la région. Il s'agit également d'un site du patrimoine mondial de l'UNESCO en raison de l'extraordinaire biodiversité qu'on trouve dans la région, en particulier du côté botswanais de la frontière.
Les pétitionnaires prient la Chambre des communes d'affecter des fonds suffisants au nouveau bureau de l'ombudsman canadienne de la responsabilité des entreprises, afin qu’elle puisse mener une enquête complète. Il y a eu de nombreuses allégations concernant des abus à l'endroit des habitants de la région du delta. Les préoccupations sont notamment liées aux activités perturbatrices de l'industrie du pétrole et du gaz, comme l'éventuel recours à la fracturation. Il est urgent de donner suite à cette pétition.
Cela ne concerne pas la pétition comme telle, mais je souligne au passage qu'un article sur la question a été publié la fin de semaine dernière dans la section Affaires du Globe and Mail. Évidemment, la pétition a été lancée avant la publication de l'article en question, mais, comme il s'agit d'une pétition électronique, il s'agit de la seule occasion que j'aurai de la présenter au nom des pétitionnaires.
J'espère que le Président comprendra que j'ai dû résumer cette pétition, qui est beaucoup plus longue, concernant une situation très urgente, pour que nous puissions nous assurer que les entreprises canadiennes à l'étranger ne violent pas les droits de la personne des San et qu'elles ne nuisent pas à l'extraordinaire biodiversité de cette région.