Thank you.
Thank you, Mr. Carrie, for being here today.
It's important for me to be part of this bill because I had a tragic case happen in my area back in 2010 with the McCann family, when an elderly couple was murdered on a road trip. Their bodies have never been found, but their killer is currently in prison and will be eligible for parole very soon—if not already.
It's critically important that we have legislation to ensure that, at the very least, victims and the victims' families get the transparency they deserve so that we can avoid any additional emotional trauma. In our previous study on security reclassifications, which we're in the process of completing, that's been so clear when we have friends of the victims and lawyers who represent the families of the victims come forward to committee and tell us about the severe impact.
As well, based on Mr. Garrison's testimony, it seems that the Victims Bill of Rights has this language in there and it's clear that it's on the “request” of the victim. I note that your amendment doesn't really deal with that—it deals with amending part of it—and that the information must be provided.
What would be your thoughts about perhaps amending subsection 26(1) to make it so that, unless otherwise requested by registered victims, there is proactive disclosure from the Parole Board and Correctional Service Canada to provide this information?
Merci.
Monsieur Carrie, merci de vous joindre à nous aujourd'hui.
C'est important pour moi de participer à la discussion sur ce projet de loi parce qu'une affaire tragique a secoué ma région en 2010. Un couple âgé de la famille McCann a été victime de meurtre durant un voyage en voiture. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés, mais leur tueur se trouve actuellement derrière les barreaux et il sera très bientôt admissible à la libération conditionnelle, s'il ne l'est pas déjà.
Il est absolument essentiel que la loi garantisse, au minimum, la transparence que méritent les victimes et leurs familles pour prévenir qu'elles vivent de nouveaux traumatismes émotionnels. Notre étude précédente sur la réévaluation des cotes de sécurité, à laquelle nous sommes en train de mettre la dernière main, a mis ce fait en évidence. Des amis de victimes et des avocats représentant les familles de victimes nous ont parlé des graves répercussions qu'elles subissent.
En outre, d'après le témoignage de M. Garrison, aux termes de la Charte canadienne des droits des victimes, les renseignements sont fournis « sur demande ». Votre projet de loi ne règle pas cette question; il modifie seulement une partie de la loi concernant la communication de renseignements.
Que pensez-vous de modifier le paragraphe 26(1) de la loi de sorte que la Commission des libérations conditionnelles du Canada et Service correctionnel Canada fournissent les renseignements automatiquement, à moins que les victimes inscrites demandent qu'il en soit autrement?