Thank you so much, Mr. Chair.
It's nice to see you, Minister.
I know the Department of Justice is working on a co-developed process for free, prior and informed consent and that Bill C-35 includes a commitment to furthering UNDRIP. This was indicated by Madame Reddin in the last meeting, but we know this response isn't adequate, because we know there cannot be one single definition for “free, prior and informed consent”. Rather, as it is law, in fact, that circumstances determine how it's applied. This would also be true for Bill C-35.
Therefore, will the minister acknowledge this and take appropriate measures to enshrine the right of indigenous peoples to make decisions in matters impacting our own children?
I share this because it's the very foundation of reconciliation, especially in light of the findings of the TRC, which were based on the testimony of residential school survivors who were robbed from their families. This government has been stalling on enshrining FPIC—free, prior and informed consent. We're coming up to the two-year mark; you have a month and a half left. This is part of the law. You had two years to develop a plan, and there's nothing on the table yet. This isn't acceptable. We have an opportunity here to do the right thing.
Again I'm wondering, Minister, if you'll acknowledge this and take appropriate measures to enshrine FPIC and ensure the rights of indigenous peoples to have full free, prior and informed consent over matters impacting our children.
Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je suis heureuse de vous voir, madame la ministre.
Je sais que le ministère de la Justice travaille à l'élaboration conjointe d'un processus de consentement libre, préalable et éclairé et que le projet de loi C‑35 contient un engagement à promouvoir la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. C'est ce qu'a indiqué Mme Reddin lors de la dernière réunion, mais nous savons que cette réponse n'est pas adéquate, car nous savons qu'il ne peut y avoir une définition unique du « consentement libre, préalable et éclairé ». En fait, selon la loi, ce sont les circonstances qui en déterminent l'application. Il en irait de même pour le projet de loi C‑35.
La ministre reconnaîtra‑t‑elle ces faits et prendra‑t‑elle les mesures appropriées pour enchâsser le droit des peuples autochtones de prendre des décisions sur les questions qui concernent leurs propres enfants?
Je partage ce point de vue parce qu'il s'agit du fondement même de la réconciliation, en particulier à la lumière des conclusions de la Commission de vérité et réconciliation, qui se fondent sur les témoignages de survivants des pensionnats qui ont été arrachés à leur famille. Le gouvernement actuel tarde à enchâsser dans la loi le principe du consentement préalable, libre et éclairé. Nous approchons de la fin des deux ans prévus et il ne vous reste qu'un mois et demi. Cela fait partie de la loi. Vous aviez deux ans pour élaborer un plan, mais rien n'a encore été proposé. C'est inacceptable. C'est pourtant l'occasion d'arranger les choses.
Je vous demande donc à nouveau, madame la ministre, si vous reconnaîtrez les faits et si vous prendrez les mesures appropriées pour enchâsser dans la loi le principe du consentement préalable, libre et éclairé et garantir le droit des peuples autochtones à donner leur consentement libre, préalable et éclairé sur les questions qui concernent leurs enfants.