Mr. Chair, first, I want to check with you to see if you are able to see raised hands, because as soon as you opened the meeting, I clicked on the Raise Hand button, but you do not seem to have seen it. If you do not see raised hands, I will continue waving, because that might be more effective.
Anyway, back to the meeting. I have a number of comments.
First, I would like to comment on the amendment. Deciding to deal with motions and possible reports on an ad-hoc basis, when we agreed from the outset to have only one report, is an indication of the trouble we are in right now. If we are to continue down this road and have reports on specific issues, I would like them to be considered interim reports, so that we can keep discussing the issue of Tibet, for instance, and not have everything finalized with the motions we are passing today.
We may have put the cart before the horse, as they say. Since the community expects us to echo what the president of the Tibetan administration is saying, we are in a situation where we are almost forced to pass this motion, and I am uneasy with us being in a situation like that today. The motion makes sense, but I would not want it to stop us from going deeper into the problematic issue of Tibet.
That is why I will at least support the motion of which Mr. Harris has given us notice and which suggests that we will continue to discuss and reflect on the Tibet situation. However, once again I would caution us against the temptation to come up at any moment with motions that put the committee in an uncomfortable position, keep us from getting to the bottom of things and, more importantly, keep us from making the connections we need to make between various issues.
Next, I would like to talk about Ms. Alleslev's proposal. I have heard Mr. Harris's arguments and those put forward by Liberal colleagues so far. My initial reaction was to say that having to improve a motion thrown at us on the fly in the middle of a committee meeting, rather than discussing it amongst ourselves, is an indication of the trouble we are in right now.
I would therefore ask you to avoid this type of manoeuvre in the future, as we can clearly see the trouble it puts us in.
Monsieur le président, je veux d'abord vérifier auprès de vous si vous voyez bien les mains levées, parce que, dès le moment où vous avez ouvert le débat, j'ai appuyé sur le bouton « Lever la main », mais vous ne semblez pas l'avoir vu. Si vous ne voyez pas les mains levées, je vais continuer à faire des signes de la main, car cela risque d'être plus efficace.
Quoi qu'il en soit, j'en reviens au débat. J'aurais un certain nombre de commentaires à formuler.
J'aimerais d'abord faire un commentaire sur l'amendement. Décider d'aborder ponctuellement des motions et des possibilités de rapports, alors que nous nous étions entendus dès le départ sur le fait de n'avoir qu'un seul rapport, illustre la difficulté devant laquelle nous nous trouvons. Si nous devions continuer dans cette voie et avoir des rapports sur des questions particulières, j'aimerais qu'ils soient considérés comme des rapports provisoires, de telle sorte que nous puissions continuer à discuter de la question tibétaine, par exemple, et que le tout ne soit pas conclu à travers ces motions que nous adoptons aujourd'hui.
Pour reprendre une expression bien québécoise, nous avons peut-être mis la charrue devant les bœufs. Puisque la communauté s'attend à ce que nous fassions écho aux propos du président de l'administration tibétaine, nous sommes dans une situation où nous devons adopter cette motion presque de façon obligée, et j'exprime mon malaise à l'égard du fait que nous nous retrouvions aujourd'hui devant une telle situation. Cette motion tombe sous le sens, mais je ne voudrais pas que cela mette un terme à notre approfondissement de la question problématique du Tibet.
C'est la raison pour laquelle je vais à tout le moins appuyer la motion de M. Harris dont il nous a donné avis et qui laisse entendre que nous allons poursuivre la discussion et la réflexion sur la situation tibétaine. Toutefois, je nous mets en garde une autre fois contre cette tentation de survenir à tout moment pour proposer des motions qui placent le Comité dans une position inconfortable et par lesquelles nous évitons d'aller au fond des choses et, surtout, de faire les liens qui doivent être faits entre différents enjeux.
Je reviens ensuite sur la proposition de Mme Alleslev. J'ai entendu les arguments de M. Harris et ceux avancés par les collègues libéraux jusqu'à présent. Ma première réaction a justement été de dire que le fait de devoir améliorer une motion qui nous a été lancée à la volée en pleine réunion du Comité, plutôt que de faire l'objet d'une discussion entre nous, illustre la difficulté devant laquelle nous nous trouvons présentement.
Je vous prierais donc d'éviter ce genre de manœuvre à l'avenir, puisque nous voyons bien la difficulté devant laquelle cela nous place.