Thank you very much, Mr. Chair.
I'd like to thank the witnesses once again for being with us today. This is an extremely sensitive topic we're discussing today.
I just want to be reassured, in a way. Earlier, I heard the people from the department make a connection between the funding from the Department of Canadian Heritage, that is to say the $40,000 earmarked for the creation of a memorial park, and the discovery of the children's bodies. I hope you're not making a connection between this funding and this discovery, because I would find that a bit indecent. It's a chance discovery, and I think we need to make every effort, with all of our energy and heart, to provide indigenous communities across the country with the means they will need and consider appropriate and necessary to uncover these too many tragedies that we will most likely discover in the coming months and years.
Earlier, my colleague Mr. Boulerice spoke about education received regarding indigenous history. We're from the same school system, he and I, and indeed, when we were young, in our school, we heard almost nothing about the reality of indigenous people. We heard about indigenous folklore. We thought it was charming, and it was a great story, but we realize now that the real story is completely different from what we learned in school.
We discussed this at the meetings of this committee on September 30 last year. What we were saying was that this day had to be used to correct the lack of education that existed on this issue, and that something needed to be done with this day so that it wasn't just another day off for federal public servants. We want it to be serve a purpose. It has to serve a purpose.
So I'd like you to tell me what you have in mind, because September 30, in an organizational context, is just around the corner.
What is planned, and how will you make sure this day is used, in an effective way, to educate [Technical difficulty—Editor] about the history and legacy of residential schools?
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens à remercier encore une fois les témoins d'être présents aujourd'hui. C'est un sujet extrêmement délicat dont nous débattons aujourd'hui.
Je voudrais juste me faire rassurer, d'une certaine façon. J'ai entendu, tout à l'heure, les gens du ministère faire un lien d'intention entre le financement du ministère du Patrimoine canadien, c'est-à-dire les 40 000 $ qui étaient destinés à la création d'un parc commémoratif, et la découverte des corps des enfants. J'espère que vous ne faites pas de lien d'intention entre ce financement et cette découverte, parce que je trouverais cela un peu indécent. C'est une découverte fortuite, et je pense qu'il faut faire tous les efforts possibles, en y mettant toute notre énergie et tout notre cœur, pour fournir aux communautés autochtones partout au pays les moyens dont ils auront besoin et qu'elles jugeront appropriés et nécessaires pour lever le voile sur ces trop nombreux drames, fort probablement, que nous allons découvrir au cours des prochains mois et des prochaines années.
Tout à l'heure, mon collègue M. Boulerice parlait de l'éducation reçue concernant l'histoire autochtone. Nous sommes du même système scolaire, lui et moi et effectivement, quand nous étions jeunes, dans notre parcours scolaire, nous n'entendions à peu près pas parler de la réalité des Autochtones. Nous entendions parler du folklore autochtone. Nous trouvions cela bien charmant, c'était une belle histoire, mais nous réalisons aujourd'hui que la vraie histoire est complètement différente de ce que nous apprenions à l'école.
Nous en avons discuté lors des réunions de ce comité portant sur la journée du 30 septembre, l'an dernier. Ce que nous disions, c'est qu'il fallait que cette journée serve à corriger l'absence d'éducation qu'il y avait à ce sujet, et que des mesures devaient être prises dans le cadre de cette journée pour que ce ne soit pas juste une autre journée de congé pour les fonctionnaires fédéraux. On veut qu'elle serve à quelque chose. Elle doit servir à quelque chose.
Alors, j'aimerais que vous me disiez ce que vous avez en tête, parce que, le 30 septembre, dans un contexte d'organisation, c'est demain matin.
Qu'est-ce qui est planifié, et comment allez-vous faire pour que cette journée serve, de façon efficace, à éduquer [difficultés techniques] sur l'histoire et les séquelles des pensionnats autochtones?