Mr. Speaker, it is a great honour to speak today during the final hour of debate after several years of work on a bill that is important to the world's whales.
I am particularly honoured to rise this morning because we are at the point that most members in this place appear ready to see this legislation pass. The legislation was first brought forward in the last few days of the Senate sitting of 2015. It has been, to put it mildly, a long haul.
The hon. member just raised concerns, and I think all concerns by my colleagues in this place are legitimate. However, it is important for anyone watching this debate to recognize that the bill is based on science.
Many scientists testified as to why it is critical that we stop keeping cetaceans in captivity. We understand why. They are obviously not akin to livestock, for instance. Cetaceans require the ocean. They require the space. They require acoustic communication over long distances. The scientists who testified before the committee who made the case so strongly made it based on science.
Yes, Canadians care. Yes, the school children who wrote to us in the thousands were not moved by the science; they were moved because they see movies and nature films and they understand that whales, dolphins and porpoises are of a different character than other animals.
I would reassure my friend that we could not just substitute the name for another species. Bill S-203 is firmly tied to the Fisheries Act. I do not think we would find any horses in the wild in the ocean. We have tied it down legislatively in such a way that others should not worry that there will be a creeping effect.
In the time remaining, I want to say how grateful I am for the non-partisan spirit. It has been my entire honour to be the sponsor of this legislation in the House. I am enormously grateful to my colleagues.
I mentioned the scientists. Let me thank Dr. Visser, who testified at committee, coming in by Skype from New Zealand in the days right after the Christchurch killings. It was an emotional time for everyone. I would also like to thank Dr. Naomi Rose, and from Dalhousie University, Dr. Hal Whitehead. Phil Demers, a former whale trainer at Marineland, offered excellent real-life testimony as to the cruelty of keeping whales in captivity.
Certainly Senator Wilfred Moore and Senator Murray Sinclair have done an enormous amount to help. So too has the government representative in the Senate, Senator Harder.
I also want to thank the Minister of Fisheries and his predecessor for taking companion elements in Bill S-203 and embedding them in Bill C-68. Bill C-68, the reform of the Fisheries Act, remains before the Senate.
I want to take a moment to urge all colleagues in the other place to move Bill C-68 through. I also urge everyone here, if there are amendments, to move Bill C-68 through, because the Fisheries Act is critically important on many scores, as well as being companion legislation to Bill S-203.
Again, in a non-partisan spirit, I want to thank the hon. member for Port Moody—Coquitlam, who we will miss in this place, and the hon. member for Skeena—Bulkley Valley. I also want to mention his constituent, Ben Korving, who put forward the legislation regarding zero-waste packaging. I pledge, as leader of the Green Party, to take on Ben Korving's motion and make sure that it does not die in this place, because those members made a sacrifice to allow Bill S-203 to pass before we rise at the end of June.
I also want to thank the hon. member for Beaches—East York, a Liberal, and my friend from Courtenay—Alberni, who was gracious in his praise earlier.
Everyone pulled together on this. The member for Charlottetown, the parliamentary secretary, helped enormously.
I would once again like to thank my Bloc Québécois colleague, the member for Repentigny.
I know that there were Conservative colleagues who did what they could.
I cannot tell members how important this legislation is. I will close with a few words that we have not heard in this place before. They are from the book of Job. They are found in chapter 41, verse 1.
Behold, Behemoth,which I made as I made you;...He is the first of the works of God;...Can you draw out Leviathan with a fishhookor press down his tongue with a cord?Can you put a rope in his noseor pierce his jaw with a hook?...Will traders bargain over him?Will they divide him up among the merchants?...On earth there is not his like,...He sees everything that is high;he is king over all the sons of pride.
To everyone in this place, let us think for a moment. We behold Leviathan. He belongs in the wild. He will never again be placed in a swimming pool in this country.
Monsieur le Président, j'ai le grand honneur de prendre la parole, aujourd’hui à la dernière heure de débat, après quelques années de travail sur ce projet de loi important pour les baleines du monde.
Je me réjouis d’avoir l’occasion ce matin de prendre la parole, car nous en sommes au point où la plupart des députés semblent prêts à faire adopter ce projet de loi. La mesure législative a été présentée au Sénat quelques jours avant la fin de la session de 2015. Ce fut un travail de longue haleine, c’est le moins que l’on puisse dire.
Le député vient de nous faire part de ses préoccupations, et je pense que toutes les préoccupations de mes collègues sont légitimes. Cependant, il est important que ceux qui suivent nos délibérations sachent que ce projet de loi est fondé sur des données scientifiques.
De nombreux scientifiques ont témoigné pour dire qu’il était urgent de mettre un terme à la captivité des cétacés. Nous savons pourquoi. Par exemple, les cétacés ne sont pas comme le bétail. Ils ont besoin de l’océan. Ils ont besoin d’espace. Ils doivent pouvoir communiquer en émettant des sons sur de longues distances. Les scientifiques qui ont comparu devant le comité l’ont clairement démontré avec des données probantes.
Certes, cela préoccupe les Canadiens. Certes, les milliers d’écoliers qui nous ont écrit ont été influencés non pas par la science, mais par les films et les documentaires qui montrent que les baleines, les dauphins et les marsouins ne sont pas des animaux comme les autres.
Je tiens à rassurer mon collègue: nous ne pourrons absolument pas remplacer le nom d’une espèce par une autre. Le projet de loi S-203 est solidement rattaché à la Loi sur les pêches. Je ne pense pas qu’on puisse trouver des chevaux en liberté dans l’océan. Il est tellement bien rattaché à cette loi qu’on ne devrait pas en redouter des effets pernicieux.
Puisqu’il me reste un peu de temps, j’aimerais saluer l’esprit non partisan qui a animé nos discussions. C’est moi qui ai eu l’honneur de parrainer le projet de loi à la Chambre, et je suis très reconnaissante à mes collègues de l’avoir examiné dans un esprit non partisan.
J’ai parlé des scientifiques. Je tiens à remercier Mme Visser, qui a témoigné au comité par vidéoconférence Skype depuis la Nouvelle-Zélande dans les jours qui ont suivi la tuerie de Christchurch. C'était une période chargée d'émotions pour tout le monde. Je remercie également Mme Naomi Rose, ainsi que M. Hal Whitehead, de l’Université Dalhousie. Phil Demers, ancien dompteur de baleines à Marineland, a livré un témoignage très concret sur la cruauté des conditions de vie des baleines en captivité.
Je m’en voudrais de ne pas mentionner le sénateur Wilfred Moore et le sénateur Murray Sinclair, qui nous ont apporté une contribution précieuse, tout comme le représentant du gouvernement au Sénat, le sénateur Harder.
Je tiens aussi à remercier le ministre des Pêches et son prédécesseur d'avoir intégré des éléments connexes du projet de loi S-203 dans le projet de loi C-68, qui vise à réformer la Loi sur les pêches et qui est actuellement à l'étude au Sénat.
J'aimerais prendre un instant pour exhorter tous nos collègues à l'autre endroit à adopter le projet de loi C-68. Si le Sénat propose des amendements, j'exhorte aussi tous les députés à collaborer pour que soit adopté le projet de loi C-68, car la Loi sur les pêches revêt une importance cruciale à bien des égards, de même que le projet de loi S-203, qui lui sert de complément.
De nouveau, dans un esprit non partisan, je tiens à remercier le député de Port Moody—Coquitlam, qui nous manquera à la Chambre, ainsi que le député de Skeena—Bulkley Valley. Je tiens à souligner le travail d'un de ses concitoyens, Ben Korving, qui a eu l'idée du projet de loi concernant les emballages zéro déchet. En tant que chef du Parti vert, je m'engage à présenter la motion de Ben Korving afin qu'elle ne meure pas au Feuilleton, car ces députés ont fait preuve d'abnégation pour que le projet de loi S-203 puisse être adopté avant l'ajournement prévu à la fin du mois de juin.
Je tiens également à remercier le député de Beaches—East York, un libéral, et le député de Courtenay—Alberni pour ses bons mots à mon endroit.
Tout le monde a mis la main à la pâte dans ce dossier. Le député de Charlottetown, qui est secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, a apporté une énorme contribution.
Je remercie encore une fois mon amie du Bloc québécois, la députée de Repentigny.
Je sais que certains de mes collègues conservateurs ont fait ce qu'ils ont pu.
Je ne saurais dire à mes collègues à quel point ce projet de loi est important. Je vais conclure avec quelques mots que nous n'avons jamais entendus dans cette enceinte. C'est un extrait du livre de Job, au chapitre 41, verset 1:
Mais regarde donc Béhémoth,Ma créature, tout comme toi [...]C'est lui la première des œuvres de Dieu [...]Et Léviathan, le pêches-tu à l'hameçon,Avec une corde comprimes-tu sa langue?Fais-tu passer un jonc dans ses naseaux,Avec un croc perces-tu sa mâchoire? [...]Sera-t-il mis en vente par des associés,Puis débité entre marchands? [...]Sur terre, il n'a point son pareil, [...]Il regarde en face les plus hautains,Il est roi sur tous les fils de l'orgueil.
J'aimerais que toutes les personnes ici présentes réfléchissent un instant. Admirons Léviathan. Sa place est dans la nature. On ne le mettra plus jamais dans une piscine dans ce pays.