Thank you very much, dear colleague.
Mr. Castanié, it is clear that there are more artists in Quebec because of the tax treatment they receive. Thank you for sharing all your thoughts and ideas on this.
Mr. Metcalfe, Ms. McCaffrey, I'm trying to understand a little more about the public lending right. I just want to be straight up. Who loses and who wins in that model? Is it that everybody gives a bit and everybody comes out feeling like they traded off but they also benefited, and it makes the system more efficient? I'd like to know that.
As we've been on this study for several months, I've found that there are some examples where artists' rights—we need to respect them—can also prevent a work from being shared more broadly in other languages. If we take, for example, a work of art that's originally in French or a work of art that's originally in English, and you want to translate that, you have to get everybody's permission. You have to get everybody's sign-off to simply take what's there in the first language and add another language to it—even if you did subtitles, especially if you did a voice-over. I find this very interesting because it's a bilingual country. If we want to have educational materials from coast to coast to coast, it even makes it difficult for museums to share the information with a broader public unless we can track down all of those artists and get their sign-offs. I find that curious.
How does the public lending right help in your space? What do we need to be mindful of to consider it in the review?
Merci beaucoup, chère collègue.
Monsieur Castanié, il est évident qu'il existe plus d'artistes au Québec grâce au traitement fiscal dont ils bénéficient. Merci de nous avoir fait part de toutes vos pensées et vos idées là-dessus.
Monsieur Metcalfe, madame McCaffrey, j'essaie de comprendre un peu mieux le droit de prêt public. Je serai très franc. Qui sont les perdants et qui sont les gagnants dans ce modèle? Est-ce que tout le monde fait de petites concessions et finit par avoir l'impression de capituler, tout en reconnaissant les avantages obtenus, et est-ce que cela rend le système plus efficace? J'aimerais bien le savoir.
Nous sommes saisis de cette étude depuis plusieurs mois, et j'ai constaté qu'il y a certains cas où les droits des artistes — que nous devons respecter — peuvent également empêcher la diffusion accrue d'une oeuvre dans d'autres langues. Prenons l'exemple d'une oeuvre qui est conçue à l'origine en français ou en anglais; si vous voulez la faire traduire, vous devez obtenir la permission de tout le monde. Il faut que tous les intervenants vous donnent le feu vert pour que vous puissiez prendre ce qui existe déjà dans la langue d'origine et y ajouter une autre langue — même si vous utilisez des sous-titres et, surtout, une voix hors champ. Je trouve cela très intéressant parce que nous vivons un pays bilingue. Si nous voulons distribuer du matériel pédagogique d'un bout à l'autre du pays, il devient difficile, même pour les musées, de transmettre l'information à un plus grand nombre de personnes, à moins que nous puissions retrouver tous les artistes et obtenir leur approbation. Je trouve cela curieux.
Comment le droit de prêt public s'avère-t-il utile dans votre domaine? Que devons-nous prendre en considération dans le cadre de notre examen?