I don't have any other questions, but I typically explain to our guests that, when we meet like this, we provide a report following it and I do as a result have a couple of questions that have been given to me by the analysts.
Before we get to those questions, I would that although this is a highly technical type of meeting that is televised, many Canadians may be watching it because they watch these types of programs—though their eyes may just glaze over. As Mr. Christopherson suggested, a majority of Canadians live in urban areas and say, “Connectivity problems, what problems? I can game, I can watch a movie, and I can do so many different things.”
However, the Auditor General's report explains the reason for this study, namely, that in 2016 about 96% of urban Canadians had access to broadband Internet speeds of 50 megabytes per second for downloading data and 10 megabytes per second for uploading data, but only 39% of Canadians living in rural and remote areas had access to those speeds.
I represent a riding that is not so much remote as very rural. Within my central Alberta riding, there are what we call the “special areas”, where I know that, when I get into those areas for meetings, I will just have to watch the phone trying to connect. This gap between urban and rural areas is part of why the Auditor General's office did this study, and out of the study, although there has been some improvement over the years, there are some troubling facts.
I should also say—and some of our analysts have worked on indigenous files before—that in paragraph 1.8 of its report, the Auditor General's office noted that “The Commission called broadband a 'transformative enabling technology' and concluded that any Canadian without broadband access is profoundly disadvantaged.” You know this, but I want the viewers watching to understand why this is so significant.
Governments have stated that we want to see improved health care for our indigenous people and those in remote and rural areas. We want to see specialized health, where they have access to specialized health. Part of the universal health care act says that universality, accessibility and reasonable access to common delivery are very important. Those are three of the five principles of the Canada Health Act. Well, specializing in health care in remote areas means that we need broadband, and that it has to be a priority.
I think all of us realize that it's going to be costly. It was costly originally to get a railway out to the far remote parts, but we said we had to do it. Consequently, this is what governments have said.
Health care, education.... If we're going to see indigenous and remote areas of the north, especially the eastern Arctic, improve their lot in life and have more opportunities, it's going to be through education. How do they do it? We do it through broadband, so that's why it's important.
If anyone is going to have a business in those special areas, in rural areas—so many home businesses are now starting up—they completely rely on being able to have the opportunities with this business because of broadband and access. This is part of the reason.
We have 15 minutes left, so pardon the rant.
Then we get into page 13 of the report, and we see, “Lack of transparency in the selection process”. This, to me, is one of the big problems, and we've talked about it today, the lack of transparency in selecting the processes for delivery.
Je n'ai pas d'autres questions, mais habituellement, j'explique à nos invités que lorsque nous nous réunissons de la sorte, nous préparons ensuite un rapport. Ainsi, les analystes m'ont transmis quelques questions à cette fin.
Avant d'y arriver, je dirais que bien qu'il s'agisse d'un sujet très technique, la réunion est télévisée et bon nombre de Canadiens peuvent la regarder, parce que c'est un sujet qui les intéresse... Il se peut aussi qu'ils la regardent distraitement. Comme l'a fait valoir M. Christopherson, la majorité des Canadiens vivent dans des régions urbaines et se disent peut-être: « Des problèmes de connectivité? Quels problèmes? Je peux jouer en ligne, regarder un film et faire tout plein de choses. »
Toutefois, le rapport du vérificateur général explique les raisons qui ont motivé cette étude, notamment le fait qu'en 2016, environ 96 % des Canadiens vivant dans les régions urbaines avaient accès à une connexion Internet à large bande de 50 mégabits par seconde pour le téléchargement en aval et de 10 mégabits par seconde pour le téléchargement en amont, mais que seulement 39 % des Canadiens vivant dans les régions rurales et éloignées avaient accès à de telles vitesses.
Je représente une circonscription qui n'est pas tellement éloignée, mais très rurale. Dans cette circonscription du centre de l'Alberta, il y a ce qu'on appelle les « zones particulières ». Lorsque je me rends dans ces zones pour une réunion, je sais que je devrai me résigner à regarder mon téléphone tenter de se connecter au réseau. Cet écart entre les régions urbaines et les régions rurales est l'une des raisons pour lesquelles le Bureau du vérificateur général a décidé d'entreprendre cette étude, qui révèle certains faits troublants, même si la situation s'est améliorée au cours des dernières années.
Je tiens aussi à dire — et certains de nos analystes ont travaillé aux dossiers autochtones par le passé — qu'au paragraphe 1.8 de son rapport, le Bureau du vérificateur général souligne que le Conseil avait indiqué que la technologie à large bande était une « technologie habilitante et transformatrice », et qu'il avait conclu que tout Canadien n'y ayant pas accès était très désavantagé. Vous le savez, mais je voulais que les gens qui nous regardent comprennent pourquoi cet enjeu est si important.
Les gouvernements ont dit vouloir que les soins de santé offerts aux Autochtones et aux personnes qui habitent dans les régions éloignées et rurales soient améliorés. Nous voulons qu'ils aient accès aux soins de santé spécialisés. En vertu de la loi sur les soins de santé universels, l'universalité, l'accessibilité et l'accès raisonnable à la prestation de services communs sont des éléments très importants. Ce sont trois des cinq principes de la Loi canadienne sur la santé. Pour offrir des soins de santé spécialisés dans les régions éloignées, nous avons besoin de la large bande; il faut que ce soit une priorité.
Je crois que nous comprenons tous que cela coûtera cher. La construction de chemins de fer pour desservir les régions éloignées a aussi coûté cher, mais nous avons convenu qu'elle était nécessaire. C'est ce que disent les gouvernements.
Les soins de santé, l'éducation... Si nous voulons que la situation dans les zones autochtones et les régions éloignées du Nord — surtout dans la région est de l'Arctique — s'améliore et qu'elles aient plus de possibilités, il faut une meilleure éducation. Comment pouvons-nous y arriver? Par l'entremise de la large bande. Voilà pourquoi elle est si importante.
Les personnes qui veulent faire des affaires dans ces régions particulières, dans les régions rurales — les nouvelles entreprises à domicile sont nombreuses —, misent entièrement sur l'accès à la large bande. Voilà une autre raison.
Il nous reste 15 minutes, alors vous m'excuserez pour cette lancée.
Ensuite, à la page 19 du rapport, on parle du manque de transparence du processus de sélection. À mon avis, c'est un grave problème, et nous en avons parlé aujourd'hui.