Right now, though, that bill no longer exists. It is part of Bill C-15, the 2016 federal budget, an omnibus bill. As a result, since I will be opposing the 2016 federal budget for reasons of both content and form, and since the measures for veterans have been absorbed by that bill because of inappropriate partisanship, I will have to bear the burden of voting against those measures.
I would like to tell the veterans who are watching that my support for them is unwavering and that my vote against the budget in no way means that I am voting against measures that are good for them.
I will promise veterans this: raw, ruthless honesty that holds nothing back when necessary.
That is why I will be loud and clear today about which of these measures are acceptable to me and which ones are problematic and counterproductive.
No, the government’s approach to veterans’ issues is not perfect, and yes, it is my duty as the official opposition critic to identify major flaws.
Together, then, let us identify the measures put forward in the 2016 federal budget that will help veterans, measures that pertain to financial benefits in particular.
The budget proposes increasing the disability award, expanding access to higher grades of the permanent impairment allowance, and increasing the earnings loss benefit.
One observation immediately comes to mind regarding the political will and, in this case, the legislative will of the Liberal government to move forward with these improvements to allowances and benefits.
They are consistent with the approach that the Conservative Party of Canada had been taking since 2006, an approach that involves constantly improving the financial benefits that veterans are entitled to under the new veterans charter. The charter must be interpreted and amended through the lens of the living tree doctrine, which allows for changes in how our laws are worded and interpreted.
That is why, in recent years, in accordance with this philosophical approach, we in the Conservative Party brought forward various modifications and new measures with respect to this charter that have had a positive impact on veterans. Those measures include things like improvements to the permanent impairment allowance, the new retirement income security benefit, the new family caregiver relief benefit, and the new critical injury benefit.
Like us, the Liberals are adding benefits and allowances to the charter, in other words, increasing financial benefits here and there as the needs of our veterans evolve.
By all accounts, that is commendable. However, I think there are a few glaring problems arising from the Minister of Veterans Affairs's determination to proceed down this path. The improvements in budget 2016 do not address the urgent issues that individual veterans have brought to my attention.
As far as the disability award is concerned, the retroactive increase to the maximum payout draws on considerable financial resources, roughly $3.7 billion that could have been used more effectively. For example, that money could have been used to improve the assistance provided to family members of a veteran who is suffering, to enhance mental health services, and to implement a completely renewed approach to the transition from military life to civilian life and to the bureaucratic services provided to our veterans.
When it comes to these transition services, I very sincerely believe that we are currently at a crossroads regarding our veterans and the help we would like to give them.
Either we continue increasing the benefits, since that is the easiest thing to do, or we cut through the Gordian knot at the root of the problem that veterans are experiencing in their everyday lives. This is the next battle in their lives, the one they must wage in order to get help and an attentive ear at Veterans Affairs Canada, where they unfortunately face a systematically rigid and calculating bureaucracy.
Toutefois, à l'heure où on se parle, ce projet de loi n'est plus. Il fait dorénavant partie du projet de loi C-15, lequel constitue le budget fédéral de 2016, sous la forme d'une loi omnibus. Ce faisant, puisque je compte m'opposer au budget fédéral de 2016 pour des questions de fond et de forme, et puisque les mesures relatives aux anciens combattants y logent dorénavant sous l'emprise d'une partisanerie de mauvais goût, je porte dorénavant le fardeau de voter de facto contre ces mesures.
Je souhaite dire aux anciens combattants qui m'écoutent que mon appui à leur égard est indéfectible et que mon vote contre le budget ne signifie aucunement que je vote contre les mesures qui leur sont favorables.
Je promets aux vétérans une chose: une franchise froide et brute parfois qui ne daigne pas déplaire, lorsque c'est nécessaire.
C'est pourquoi je vais aujourd'hui exprimer au grand jour ce qui, d'une part, me semble adéquat dans les mesures proposées et ce qui, d'autre part, me semble préoccupant, voire contre-productif dans celles-ci.
Car, oui, l'approche du gouvernement en ce qui concerne les anciens combattants n'est pas parfaite et, oui, il est de mon devoir de porte-parole de l'opposition officielle de faire en sorte que les lacunes importantes soient identifiées.
Identifions alors ensemble ce que sont les mesures mises en avant dans le budget fédéral de 2016 pour les vétérans, celles qui concernent tout particulièrement les prestations financières.
Il est prévu d'accroître le montant maximum de l'indemnité de validité, d'élargir l'accès aux tranches supérieures de l'allocation pour déficience permanente et d'augmenter le bénéfice de l'allocation pour perte de revenus.
Une observation vient immédiatement à l'esprit en ce qui concerne la volonté politique et, dans ce cas-ci, législative du gouvernement libéral de mettre en avant la bonification de ces allocations et avantages.
En effet, celles-ci s'inscrivent dans une approche déjà tracée par le Parti conservateur du Canada depuis 2006, une approche qui consiste à améliorer de façon constante les prestations financières auxquelles ont droit les vétérans en vertu de la Nouvelle Charte des anciens combattants. Cette dernière doit être interprétée et amendée à travers le prisme philosophique de l'arbre vivant, lequel prévoit l'évolution interprétative et législative de nos textes de loi.
C'est pourquoi, dans les dernières années, nous, les conservateurs, en concordance avec cette approche philosophique, avons mis en avant diverses modifications et nouvelles mesures relatives à cette Charte et ayant une incidence positive sur les vétérans. Parmi elles, on trouve l'amélioration de l'allocation pour défiance permanente, la nouvelle allocation de sécurité du revenu de retraite, la nouvelle allocation de secours pour les aidants familiaux et aussi la nouvelle indemnité pour blessures graves.
Tout comme nous, les libéraux s'affairent à rajouter des bénéfices et des allocations à la Charte, en d'autres mots à augmenter les prestations financières ici et là, selon les besoins évolutifs de nos vétérans.
Cela est de toute évidence louable. Toutefois, quelques problèmes criants émanent, selon moi, de la priorité faite par le ministre des Anciens Combattants de poursuivre dans cette voie. En effet, les bonifications dans le budget fédéral de 2016 ne s'attaquent pas aux enjeux les plus urgents dont me font part les vétérans à titre individuel.
En ce qui concerne l'indemnité d'invalidité, l'augmentation rétroactive du seuil maximum exploite des ressources financières considérables, environ 3,7 milliards de dollars qui auraient pu être utilisés à meilleur escient. Par exemple, on aurait pu les utiliser pour bonifier l'aide destinée aux membres de la famille d'un vétéran qui souffre, pour augmenter les services en santé mentale et aussi, et surtout, pour mettre en oeuvre une approche complètement renouvelée en ce qui concerne la transition de la vie militaire à la vie civile et les services bureaucratiques rendus à nos vétérans.
Relativement à ces questions de transition et de services, je crois très sincèrement que nous sommes actuellement à la croisée des chemins en ce qui concerne nos anciens combattants et l'aide qu'on souhaite leur accorder.
Soit que l'on continue à augmenter les bénéfices, puisque cela est la chose la plus facile à faire, soit que l'on attaque le noeud gordien à la base du problème que vivent les anciens combattants dans leur vie de tous les jours. Il s'agit du deuxième combat de leur vie, celui qu'ils doivent livrer chaque jour afin d'obtenir de l'aide et une simple écoute auprès du ministère des Anciens combattants du Canada, lequel, malheureusement, fait trop souvent preuve de rigidité bureaucratique, systématique et calculée.