Thank you, Chair. I hope we have just a bit more than that. I think we have five minutes left. I have a couple of things.
I just want to point out to our research team, before I ask a question, that one of the things I think we need to deal with in our report at the end is with Dr. Banerjee's testimony today, as well as a couple of briefing notes that we have from today and one earlier.
We have five different figures. We have from the United Nations Office on Drugs and Crime,150,000 people trafficked; Agape Research notes 150,000 women and girls; the Indian government is saying 20,000 women; the International Labour Organization is saying globally forced labour is 20.9 million, and we know a large percentage of that is from Southeast Asia; and, a global slavery index that Dr. Banerjee introduced has 36 million. I'm wondering if we could try to assemble a graph on that and see if we could get our heads around trying to—I know the numbers are tough—add in our report some legitimacy or veracity to the numbers as best as we can.
There is another issue too, Chair, to focus on as well when we come to our conclusions. Dr. Banerjee mentioned something that we often don't trace, in that the most vulnerable people are women and girls, but in her example, which is a very good one, because of the inequities in economies, a young man becomes victimized by the Taliban or ISIS and then he's the very one who goes about revictimizing women and trafficking them. I think we could try to focus on that, too, to see exactly how much of a problem it is with disenfranchised young boys and men who are becoming part of the problem because of that inequity.
One of the aspects that we have in our briefing note is in regard to—and I think you may have mentioned it, Doctor, and I apologize, as I was trying to listen and make notes—the organ harvesting aspect of it. That brings a different dimension into human trafficking, because it means there is a very sophisticated talent that's required to extract the organ to keep it, of course, safe and alive so that it can actually be transplanted and so it's worth something. Do you have any evidence that this is on the increase in southern Asia?
Merci, monsieur le président. J’espère que nous disposons d’un peu plus de temps que cela. Je pense qu’il nous reste cinq minutes. J’ai deux ou trois choses à dire.
Avant de poser une question, je tiens simplement à signaler à notre équipe d’analystes que, selon moi, l’un des éléments que nous devons cerner dans notre rapport à la fin de l’étude, c’est le témoignage d’aujourd’hui de Mme Banerjee, ainsi que quelques notes d’information, dont celles d’aujourd’hui et une autre datant de plus tôt.
Nous disposons de cinq chiffres différents. Il y a les 150 000 victimes de la traite provenant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, les 150 000 femmes et filles citées dans les notes de l’Agape Research Foundation, les 20 000 femmes signalées par le gouvernement indien, les 20,9 millions de victimes du travail forcé à l’échelle mondiale selon l’Organisation internationale du travail, dont nous savons qu’un important pourcentage provient d’Asie du Sud, et un indice mondial de l’esclavage de l’ordre de 36 millions présenté par Mme Banerjee. Je me demande si nous pourrions tenter de créer un graphique illustrant ces chiffres et de comprendre comment nous pourrions nous efforcer — et je sais que ces chiffres sont difficiles à cerner — de conférer à ces chiffres une certaine légitimité ou véracité dans notre rapport, du mieux que nous pouvons.
Il y a, monsieur le président, un autre enjeu sur lequel nous devrions également mettre l’accent lorsque nous arriverons à nos conclusions. Mme Banerjee a mentionné un aspect dont nous ne retrouvons pas souvent la trace, en ce sens que la plupart des gens vulnérables sont des femmes et des filles, mais, dans son exemple qui est excellent, un jeune homme était, en raison d’inégalités économiques, victimisé par le régime taliban ou l’État islamique, puis ce même homme commençait plus tard à victimiser des femmes ou à en faire la traite. Je pense que nous pourrions tenter de mettre l’accent là-dessus, aussi, afin de déterminer exactement dans quelle mesure ces jeunes hommes ou ces hommes, laissés-pour-compte en raison des inégalités, contribuent au problème.
L’un des aspects mentionnés dans notre note d’information — et je pense que vous y avez peut-être fait allusion, madame Banerjee, pendant que je tentais, je m’en excuse, d’écouter et de prendre des notes en même temps — avait trait au prélèvement d’organes. Cela apporte une différente dimension à la traite de personnes, parce que cela veut dire qu’il est nécessaire d’avoir recours à des personnes ayant des talents très perfectionnés pour extraire les organes et les maintenir, bien entendu, en bon état afin qu’ils puissent être transplantés et rapporter quelque chose. Disposez-vous d'une quelconque preuve indiquant que cette activité s’intensifie en Asie du Sud?