To answer the first part of your question, I think probably that smart exporters, when they're starting out, try to go into a country where there's a business culture match. Maybe that's why there's a tendency to go to the U.S., because there is a match there. I would think that smart exporters who start off in Turkey, when there's nobody in the family in Turkey and who have never lived in Turkey, or were never an exchange student in Turkey, nothing, nothing, nothing.... I think the companies who are doing well get their feet wet in similar cultures.
With regard to the longer term, I just look at myself. I was a girl who grew up in North Vancouver. Because of the Rotary Club, I got to spend a year in India. Because of the Canadian government, I spent two years in a school where there were kids from 55 countries. Because of the Rotary Club, I studied in Switzerland. Because of an agricultural organization, I studied and worked in Australia. I think it is a longer-term strategy, and I think the efforts the government is making to support international student exchanges are absolutely crucial.
There's also remedying the issue in the short term. I personally have visited Turkey, but I've never done business there. Are the trade commissioners providing reality checks, as I presume they try to do, for businesses in terms of it being a different culture? It may prevent startups from just going in and then pulling back because they had no idea how people did things in China, whereas another company—such as yours, that has had a lot of experience in markets—is developing that knowledge.
Beyond a four-year election cycle, it's the long term. By the time I was 25, I had quite a bit of knowledge of different countries. I think it's very important that we continue to do that with people in exchanges and so forth.
Pour répondre à la première partie de votre question, je dirais que les exportateurs astucieux ciblent probablement, pour commencer, un pays dont la culture des affaires n'est pas trop différente de celle qu'ils connaissent. C'est peut-être pour cette raison que beaucoup d'entre eux visent les États-Unis, où la culture des affaires est assez proche de la nôtre. J'imagine que les exportateurs astucieux éviteront de commencer en Turquie si aucun membre de leur famille ne vit dans ce pays, s'ils n'ont jamais vécu eux-mêmes en Turquie ou s'ils n'y ont jamais fait des études comme participants à un programme d'échanges d'étudiants. Je crois que les sociétés qui réussissent s'attaquent à des marchés ayant une culture semblable.
Pour ce qui est du long terme, je considère mon propre exemple. J'ai grandi dans Vancouver-Nord. Grâce au club Rotary, j'ai passé un an en Inde. Grâce au gouvernement canadien, j'ai passé deux ans dans une école dont les élèves venaient de 55 pays. Grâce au club Rotary, j'ai étudié en Suisse. Grâce à une organisation agricole, j'ai fait des études et travaillé en Australie. Je crois que c'est une stratégie à long terme et que les efforts déployés par le gouvernement pour appuyer les échanges internationaux d'étudiants sont absolument essentiels.
Il y a aussi moyen de remédier au problème dans le court terme. J'ai personnellement visité la Turquie, mais je n'y ai jamais fait des affaires. Les délégués commerciaux analysent-ils la situation locale pour expliquer aux entreprises les caractéristiques de la culture des affaires? J'imagine qu'ils le font afin d'éviter que des jeunes entreprises ne viennent s'établir pour se retirer quelque temps plus tard parce qu'elles n'ont aucune idée de la façon dont les choses se font en Chine, tandis qu'une autre société — comme la vôtre qui a une grande expérience des marchés — réunit les connaissances nécessaires.
Au-delà du cycle électoral de quatre ans, c'est déjà le long terme. À 25 ans, j'avais déjà accumulé pas mal de connaissances sur différents pays. Je crois qu'il est très important de continuer à faire cela grâce à des échanges d'étudiants, etc.