First of all, gentlemen, you know that I've been on this committee before, in 2006, when I was elected. I want to state right now that I believe your conclusions. I don't mind saying that. I've said it before.
In 2006, when I arrived here—and the folks who said this to me can remain nameless—people from a number of parties said to watch out for the Falun Gong. In my opinion, they were saying that because this horrific set of events is hard for other humans to believe and to accept and to understand. The passion with which the Falun Gong members came to the Hill also made people take a step backwards. I don't think that was as helpful to us as it could have been.
This committee did a study on China that was quite critical of China, and it went the way of some of those reports. We won't get into that in detail. We've had trade agreements with a number of countries for which human rights have been pushed aside and parked inside agreements, which is very concerning to us. There is the new relationship between China and Nexen and the potential for that to open markets and to put more commercial pressure on governments to turn a blind eye to situations like this. I agree with you that with the UPR coming up, it's reasonable for this committee to recommend that this particular issue be raised with the Chinese. That's what this whole idea of a UN periodic review is all about.
I want to follow up a little further than Mr. Sweet went because I think in a way we'll be helping you by mentioning such things to you as the criticism that came out of your 2006 report. I will name a name or two that you might not have chosen to name.
Henry Wu was a human—
Mr. David Kilgour: It's Harry Wu.
Mr. Wayne Marston: Oh—Harry. My notes are written wrong.
Glen McGregor, a reporter, was another one who was fairly.... Then, of course, there were the congressional folks you were talking about.
The numbers were criticized. His methodology was criticized. They claim—and I stress, they claim—that there was a lack of evidence. We hear from you over and over that there's a stack of evidence that you've worked from, and I'm wondering, as I'm watching you here today, if my question is almost a little bit redundant, because part of my question was whether you are still satisfied with the conclusions that you reached in your report.
Are you satisfied that they've held up over time? You have not seen flaws yourself? Is there anything you would have changed in that report at all, and where do we go from here?
Tout d'abord, messieurs, vous savez que je n'en suis pas à ma première participation à ce comité. J'y étais en 2006, au moment de mon élection. Je veux préciser d'emblée que je crois en vos conclusions. Je n'ai pas de mal à l'admettre. Je l'ai déjà dit.
Quand je suis arrivé en 2006 — et ceux qui m'ont dit cela peuvent garder l'anonymat —, des députés de différents partis m'avaient dit qu'il fallait se méfier des adeptes de Falun Gong. À mon avis, ils ont dit cela parce qu'il est difficile d'accepter et de comprendre que des choses aussi horribles puissent se produire. Les adeptes de Falun Gong qui sont venus se faire entendre sur la Colline l'ont fait avec tant de conviction qu'ils en ont fait reculer plusieurs. Je ne crois pas que leur présence nous ait rendu service comme elle aurait pu.
Le comité a mené une étude sur la Chine et ses conclusions ont été assez sévères à son égard, dans le même sens que certains de ces rapports. Nous n'allons pas entrer dans les détails. Pour conclure des accords commerciaux avec différents pays, nous avons mis de côté les considérations relatives aux droits de la personne et les avons confinées à l'immobilisme, ce qui est très préoccupant à notre avis. Il y a la nouvelle relation entre la Chine et Nexen, et la possibilité que cela ouvre de nouveaux marchés et mette davantage de pression sur les gouvernements sur le plan commercial, les incitant ainsi à fermer les yeux sur des situations du genre. Je suis d'accord avec vous. Avec l'examen périodique universel qui s'en vient, il est raisonnable que le comité recommande de questionner le gouvernement chinois à cet égard. C'est précisément à cela que servent les examens périodiques des Nations Unies.
Je veux aller un peu plus loin que M. Sweet, parce que je crois que ce serait utile de parler notamment des critiques qui ont été faites à l'égard de votre rapport de 2006. Je vais me permettre de nommer une ou deux personnes, ce que vous auriez peut-être choisi d'éviter.
Henry Wu était un...
M. David Kilgour: C'est Harry Wu.
M. Wayne Marston: Oh, Harry. Il y a une erreur dans mes notes.
Glen McGregor, un journaliste, était lui aussi plutôt... Et, évidemment, il y avait les membres du Congrès, dont vous avez parlé.
Les chiffres ont été critiqués. La méthodologie aussi. Ils prétendent — et j'insiste sur le choix du verbe, ils prétendent — que les preuves étaient insuffisantes. Vous nous avez répété à maintes reprises qu'il y avait toute une montagne d'éléments de preuve pour appuyer vos conclusions, et je me demande si ma question n'est pas un peu redondante, après avoir entendu votre témoignage aujourd'hui. Je voulais savoir si vous étiez toujours convaincus de ce que vous avancez dans votre rapport.
Pensez-vous que vos conclusions sont toujours aussi valides? Avez-vous décelé certaines failles? Y a-t-il quelque chose que vous changeriez dans votre rapport? Que doit-il se passer maintenant?