Thank you, Mr. Chair, and thank you to both of you.
Deputy Commissioner Lang, you mentioned that you were just in the Yukon, which is the riding I represent. I was wondering if you would have had an opportunity to see some of the work that's being done in response to the “Sharing Common Ground” report, the review of Yukon's police force which Mr. Scarpaleggia talked a little about, throwing financial resources toward policing. We are talking about the cost of policing, but one of the costs of policing is intrinsically tied to the cost of crime. I think of the Yukon as a great model right now, albeit the review of the police force wasn't done as an economics of policing exercise. It was done out of some high profile cases that came about. When I look at what they're accomplishing, I can't help but think that some of the things they're doing right now are going to achieve some substantial savings on the cost of crime end.
The Northern Institute of Social Justice is doing a career orientation program to recruit women and first nations into policing. There's the establishment of the Yukon Police Council. The arrest processing unit now is being taken over by the Yukon government, so a different level of care is being provided to offenders. The RCMP aren't having to deal with cell block services in the community of Whitehorse. They've come up with a specialized unit for a coordinated response for domestic violence and sexual assault.
Communities are now involved in the selection of commanding officers who are coming to the communities. I think four of the communities in the Yukon have undertaken that already. They have community priorities now being established in their annual performance plans because some communities were doing well with that and others weren't, but they are now finding some success in identifying community priorities. They have a communications director to develop communications strategies to enhance citizen engagement, which will ultimately help reduce crime in the communities. They have a commanding officer's first nation advisory committee, which is working well with different groups, women's organizations and first nations organizations.
I was wondering if you had an opportunity to see that in the works. Maybe you could comment on how you see that working in the Yukon and how you see that potentially being rolled out in the rest of Canada, if it's a positive model.
Merci, monsieur le président, et merci à vous deux.
Sous-commissaire Lang, vous avez mentionné que vous revenez du Yukon, la circonscription que je représente. Je me demandais si vous aviez eu l'occasion de voir une partie du travail qui se fait en réaction au rapport intitulé Terrain d'entente, l'examen des services de police au Yukon dont M. Scarpaleggia a parlé un peu, et de l'octroi de ressources financières aux services de police. Nous parlons du coût des services de police, mais l'un des coûts des services de police est intrinsèquement lié au coût de la criminalité. Je vois le Yukon comme étant un excellent modèle à l'heure actuelle, quoique l'examen des services de police ne portait pas précisément sur les aspects économiques liés aux services de police. Il découlait de certains cas très médiatisés qui sont survenus. Lorsque je regarde ce que les services de police accomplissent, je ne peux m'empêcher de penser que certaines des choses qu'ils font en ce moment vont permettre de réaliser des économies substantielles sur le plan du coût de la criminalité.
L'Institut nordique de la justice sociale mène un programme d'orientation de carrière dans le but de recruter des femmes et des membres des Premières Nations au sein des services de police. Il y a l'établissement du Conseil des services policiers du Yukon. La direction de l'unité du traitement des cas d'arrestation est en train d'être reprise par le gouvernement du Yukon, ce qui fait qu'on s'occupe des délinquants à un niveau différent. Les agents de la GRC n'ont pas à s'occuper des services liés aux blocs cellulaires à Whitehorse. Ils ont créé une unité spécialisée pour assurer une intervention coordonnée dans les cas de violence conjugale et d'agression sexuelle.
Les collectivités participent maintenant à la sélection des commandants qui leur sont envoyés. Je pense que c'est déjà le cas de quatre collectivités du Yukon. Elles établissent maintenant leurs priorités communautaires dans leur plan de rendement annuel, parce que certaines collectivités s'en tiraient bien à cet égard et d'autres pas, mais elles connaissent maintenant un certain succès dans l'établissement des priorités communautaires. Elles ont un directeur des communications chargé de mettre au point des stratégies de communication visant à accroître la mobilisation des citoyens, ce qui, au bout du compte, contribuera à réduire l'incidence de la criminalité dans les collectivités. Elles ont un comité consultatif des Premières Nations du commandant divisionnaire, qui fait un bon travail auprès de divers groupes, d'organisations de femmes et d'organisations de Premières Nations.
Je me demandais si vous aviez eu l'occasion de voir ce qui se passe de vos propres yeux. Vous pourriez peut-être nous dire comment vous envisagez le fonctionnement de la chose au Yukon et comment le modèle pourrait être appliqué dans le reste du Canada selon vous, s'il est positif.