Mr. Chair, right now the status of women committee is studying the experience of indigenous women in the justice system and in jails. The stories we are hearing are 100% terrible. It is an even worse story than we had understood.
A particular theme that has come from a great number of the witnesses is that extra burden that was put on indigenous women when the previous Conservative government brought in mandatory minimum sentencing. It took away the discretion of judges. Say, for example, a woman is an accessory to a crime. Her car is used as the getaway vehicle and her boyfriend is charged. It used to be that the judge could say, “You can serve your time on the weekends and you can get your sister or your grandmother to look after the kids on the weekends when you're in jail.” That is all gone. That judicial discretion is gone because of what the Conservative government put in place.
Here is an example. Jonathan Rudin from Aboriginal Legal Services of Toronto:
What happens then is that the person goes to jail, and if they don't have someone to look after their kids...they will lose their kids....Even if the person gets their children back, they will have been removed from their families.... [T]hat experience of being taken from your family and put into foster care...is incredibly damaging.
How could this be happening in this country at this time? We know how much damage generations of residential schools did to disrupt family parenting, and our judicial system is doing it right now. The Liberal government two years in has not kept its campaign promise to—
Monsieur le président, le comité de la condition féminine s'intéresse présentement à l'expérience des femmes autochtones dans les systèmes juridique et correctionnel fédéraux. Les histoires qu'on nous raconte sont à glacer le sang. C'est encore pire que tout ce que nous pouvions penser.
De nombreux témoins nous ont parlé du fardeau supplémentaire que l'ancien gouvernement conservateur a fait porter aux femmes autochtones avec les peines minimales obligatoires. Ces peines enlèvent tout pouvoir discrétionnaire aux juges. Prenons l'exemple d'une femme qui s'est rendue complice d'un crime parce que c'est son véhicule que l'inculpé, son petit ami, a utilisé pour s'enfuir. Auparavant, le juge aurait pu permettre à cette dame de purger sa peine les fins de semaine et de demander à sa soeur ou à sa mère de garder ses enfants pendant qu'elle était derrière les barreaux. C'est fini, ce temps-là. Les juges n'ont plus cette possibilité depuis que les conservateurs ont modifié les règles.
Voici un exemple qui nous a été donné par Jonathan Rudin, des Aboriginal Legal Services of Toronto:
Ce qui se passe ensuite, c'est que la personne va en prison, et, si elle n'a personne pour s'occuper de ses enfants [...] elle va les perdre [...] Même si la personne reprend ses enfants, ceux-ci auront été retirés de leur famille. [L]'expérience d'avoir été séparé de votre famille et placé en foyer d'accueil [...] est incroyablement dommageable.
Comment cela peut-il se produire, au Canada, aujourd'hui? Nous savons à quel point les pensionnats ont perturbé les rôles parentaux dans les familles pendant plusieurs générations. Or, notre système judiciaire le fait encore aujourd'hui. Après deux ans de pouvoir, le gouvernement libéral n'a pas tenu sa promesse électorale de...