Mr. Speaker, when I rose to ask the Prime Minister about the failures of his national housing strategy, including the glaring absence of a housing strategy that would be led by indigenous people for rural, urban and northern indigenous people, I received the usual meaningless talking points, despite the Liberals pledge in 2017 with the introduction of the national housing strategy to address the housing crisis for Inuit, Métis and first nations people.
The Parliamentary Secretary to the Minister of Families, Children and Social Development even said on the public record that the Liberals were committed to a separate national urban indigenous housing strategy by and for urban indigenous people. However, years later there is still no action.
Aboriginal people in Canada are 10 times more likely than non-aboriginal people to become homeless. When I pointed out that 40% of the homeless population in Vancouver was indigenous people, the Prime Minister was busy patting himself on the back with self-congratulatory rhetoric that I do not even think he realized how severe the housing crisis was and how grossly disproportionate it was affecting urban, rural and northern indigenous communities.
Across the country, indigenous peoples are experiencing the highest levels of poverty, with a shocking 25% of indigenous people living in poverty, despite making up only 5% of Canada's population. High poverty rates for indigenous people are part of the continued legacy of colonization. Ignoring the housing crisis they are facing will only result in having these numbers increase and further perpetuate the impact of colonization.
With a staggering 87% of indigenous households not living on reserve lands, we need to have an affordable housing strategy to address the needs of indigenous people living in the rural, urban and northern parts of Canada. It is a matter of urgency requiring immediate action that is consistent with international human rights law.
This strategic approach must be founded upon cultural-based practice and action, led by indigenous people for indigenous people. No more kicking the can down the road. Canadians need to see the allocation of the necessary funds to support the national housing strategy in budget 2020 and action for an urban, rural and northern indigenous housing strategy led by and for indigenous peoples. The government promised to do better, Canadians expected better and the government must do better.
Monsieur le Président, lorsque j'ai posé une question au premier ministre concernant les échecs de sa Stratégie nationale sur le logement, y compris l'absence manifeste d'une stratégie du logement dirigée par les Autochtones pour les Autochtones des milieux ruraux, urbains et du Nord, j'ai eu droit aux réponses toutes faites habituelles qui ne veulent rien dire, et ce, même si les libéraux ont promis, lorsqu'ils ont lancé la Stratégie nationale sur le logement en 2017, de remédier à la crise du logement chez les Inuits, les Métis et les membres des Premières Nations.
Le secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a même déclaré publiquement que les libéraux sont résolus à mettre en œuvre une stratégie d'habitation distincte conçue par les Autochtones en milieu urbain et pour les Autochtones en milieu urbain. Or, nous voici, des années plus tard, et rien n'est encore fait.
Au Canada, la probabilité de devenir itinérant est dix fois plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. Quand j'ai signalé que, à Vancouver, 40 % des sans-abri sont des Autochtones, le premier ministre était si occupé à se féliciter et à se lancer des fleurs que je doute qu'il ait compris la gravité de la crise du logement et à quel point elle touche de manière disproportionnée les communautés autochtones urbaines, rurales et du Nord.
Les peuples autochtones sont aux prises avec les plus hauts taux de pauvreté à travers le pays. En effet, 25 % des Autochtones vivent dans la pauvreté, alors qu'ils ne représentent que 5 % de la population canadienne. C'est scandaleux. Le taux de pauvreté élevé chez les peuples autochtones découle directement de la colonisation. Ignorer la crise du logement à laquelle ces personnes sont confrontées ne fera qu'augmenter ces chiffres et perpétuer les conséquences de la colonisation.
Quatre-vingt-sept pour cent des Autochtones au Canada vivent en dehors des réserves. Nous devons donc développer une stratégie de logement abordable pour répondre aux besoins des populations autochtones qui vivent dans les régions rurales et les régions urbaines, ainsi que dans les régions septentrionales du Canada. Il est urgent de prendre des mesures immédiates conformes au droit international en matière de droits de la personne.
Une telle approche stratégique doit être fondée sur des pratiques et des mesures fondées sur la culture autochtone, menées par les peuples autochtones et pour les peuples autochtones. Il est temps d'arrêter de remettre les choses à plus tard. Les Canadiens souhaitent que le budget 2020 contienne les fonds nécessaires au soutien de la stratégie nationale sur le logement pour les Autochtones, que ce soit par rapport aux régions rurales, urbaines, ou septentrionales. Cette stratégie doit être menée par et pour les peuples autochtones. Le gouvernement a promis de faire mieux, les Canadiens s'attendaient à ce qu'il fasse mieux, et il doit donc faire mieux.