M-50 Soins de longue durée
44e législature, 1re session
Texte de la motion
Que, de l’avis de la Chambre, le gouvernement devrait immédiatement : a) reconnaître que de nombreuses études sur les conditions dans les résidences de soins de longue durée menées au Canada au cours des 10 dernières années ont montré de graves lacunes dans la qualité de vie des résidents en raison des faibles effectifs, de la piètre rémunération du personnel et de son fort taux de roulement, du nombre insuffisant d’heures directes de soins des résidents, de la nutrition inadéquate et du manque d’accès aux soins de santé, de la surutilisation de médicaments psychotropes, du trop grand nombre de lits par chambre et du manque d’inspections régulières, entre autres problèmes, comme l’a signalé la professeure Pat Armstrong, défenseure des aînés de la Colombie-Britannique; b) reconnaître que la COVID-19 a exposé ces problèmes et que les décès survenus dans les résidences de soins de longue durée au Canada étaient les plus nombreux parmi les pays de l’OCDE relativement au nombre total de décès attribuables à la COVID-19; c) reconnaître que deux commissions d’enquête de l’Ontario et un rapport des Forces armées canadiennes ont signalé en 2020 la situation désespérée des résidents en soins de longue durée et révélé un profond manque de respect ou d’égard pour les droits de la personne des citoyens les plus vulnérables du Canada; d) appuyer la convention des Nations Unies sur les droits de la personne des aînés en cours d’élaboration et signer cette convention.
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