Je trouve aussi que, dans l'ensemble, cela relève du gros bon sens, dans le cas du décès d'un député. J'ai été élu la première fois il y a 13 ans. Malheureusement, plusieurs députés sont décédés pendant cette période.
C'est malheureux de voir que, jusqu'à maintenant, c'était difficile de donner notre appui aux familles des députés. Je trouve cela important. Modifier la politique est une marque de respect envers les députés et leur famille.
Il y a aussi des mesures d'adaptation particulières pour les députés. Certains députés font parfois face à des problèmes, et je trouve que c'est important de les aider, surtout lorsqu'il s'agit de problèmes de dépendance. C'est mieux que de toujours ramener ces dossiers au Bureau de régie interne.
Ce sont des éléments importants, mais j'aimerais y mettre un bémol.
Il est lié à la question des services d’interprétation gestuelle. Comme j’ai travaillé dans le milieu des malentendants avant d’avoir été élu, je pense que c’est vraiment une question d’accessibilité. J’organise constamment des événements auxquels participent des interprètes gestuels, et je considère que c’est indispensable à l’accessibilité des malentendants canadiens, une accessibilité que tous les députés sont chargés d’assurer.
Cette modification réduirait en fait l’accès aux services d’interprétation gestuelle. Je ne considère pas cela comme un changement positif. J’estime que cela aura un effet négatif. Nous devrions discuter du développement de l’accessibilité afin que les malentendants canadiens puissent assister à ces événements. Comme les députés seront forcés d’imputer ces frais à leur budget de bureau du député (BBD) au lieu de pouvoir les imputer au budget de bureau d'un agent supérieur de la Chambre, moins de députés offriront des services d’interprétation gestuelle dans le cadre des événements qu’ils organisent, ce qui réduira finalement l’accessibilité. Cette perspective me pose réellement un problème.
Je ne vois pas d’objection à aucun des autres changements. Si nous pouvions mettre cette modification de côté et l’étudier au cours d’une séance à venir du Bureau de régie interne, je me sentirais beaucoup plus à l’aise. Le Bureau devrait probablement discuter de cet enjeu, mais je suggérerais d’aborder la question sous un angle différent afin d’encourager l’interprétation gestuelle dont ont besoin les électeurs malentendants de nos circonscriptions.