NDDN Communiqué de presse de comité
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Comité permanent de la défense nationale |
HOUSE OF COMMONS CHAMBRE DES COMMUNES OTTAWA, CANADA K1A 0A6 |
Standing Committee on National Defence |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DE MEILLEURS SOINS
Ottawa, 17 juin 2009 -
Le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes a déposé son rapport, intitulé Pour de meilleurs soins, sur les services de santé offerts au personnel des Forces canadiennes, en particulier dans le cas des troubles de stress post-traumatique. Au cours de son étude, amorcée en février 2008, il a procédé à un examen objectif des causes profondes des principales difficultés liées à la prestation de soins de santé à nos militaires canadiens de nos jours. Le rapport renferme 36 recommandations adressées au gouvernement.
Le Comité reconnaît que les services de santé des Forces canadiennes sont parmi les meilleurs au monde, et il précise que les Forces canadiennes sont bien au fait que le bien-être des familles des militaires joue un rôle crucial dans le moral des troupes, l’efficacité des opérations et le maintien des effectifs. Cependant, aussi efficaces soient les services de santé et de soutien social offerts actuellement par les Forces canadiennes, il y a place à l’amélioration. Le Comité pense aussi que la prestation de services de santé adéquats au personnel militaire et aux membres de leur famille qui en ont besoin n’est pas uniquement l’affaire des Forces canadiennes et que d’autres peuvent et doivent aider.
Le rapport fait état de trois problèmes fondamentaux qui semblent être à l’origine de la plupart des difficultés du système de soins de santé des Forces canadiennes. Premièrement, d’après les témoignages que le Comité a entendus, les préjugés persistent dans les Forces canadiennes envers les personnes qui souffrent de troubles mentaux. Deuxièmement, il y a la question de la mise en œuvre des politiques. Pour chaque officier supérieur ou haut fonctionnaire qui a parlé des mesures prises pour améliorer les soins de santé dans les Forces, au moins un militaire du rang a dit que le système ne répondait pas à ses besoins. Troisièmement, le Canada est aux prises avec une pénurie chronique de professionnels de la santé. Ce problème, selon le Comité, nécessite une démarche pangouvernementale en vue de mobiliser, à faire appel et à conserver suffisamment de professionnels de la santé pour répondre aux besoins croissants des militaires canadiens blessés et de leurs familles.
Parmi les principales recommandations comprises dans le rapport, l’une, la première, dispose que le ministre de la Défense nationale et le chef d’état-major de la Défense devraient faire ensemble une annonce publique, s’adressant à tous les membres des Forces canadiennes, afin de décrire les efforts importants qui sont faits pour offrir une conception claire, moderne et éclairée des questions de santé mentale au sein des Forces canadiennes. Il est aussi recommandé que le ministère de la Défense nationale fasse faire une vérification indépendante des pratiques de gestion des soins fournis aux militaires afin de déterminer l’étendue de l’écart entre la politique que les Forces canadiennes ont énoncée et les pratiques observées dans le traitement et les soins offerts couramment aux blessés des Forces canadiennes. Le rapport recommande en outre que le gouvernement mette sur pied, dans les 12 mois suivant la présentation du présent rapport, un conseil national de surveillance des ressources en santé, sous la direction de Santé Canada et composé de représentants des Forces canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et d’autres intervenants intéressés, qui se réunirait régulièrement, au moins deux fois par an, pour examiner la distribution des ressources en santé au Canada et les besoins de divers groupes clients, tels que les Forces canadiennes et les familles de militaires, et pour relever les lacunes et réfléchir aux moyens d’y remédier.
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