LANG Communiqué de presse de comité
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Comité permanent des langues officielles |
HOUSE OF COMMONS CHAMBRE DES COMMUNES OTTAWA, CANADA K1A 0A6 |
Standing Committee on Official Languages |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les institutions postsecondaires doivent former plus de diplômés bilingues
Ottawa, 18 juin 2009 -
C’est le constat que pose le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes dans son plus récent rapport intitulé « 5 000 postes bilingues à combler chaque année : Le rôle des institutions postsecondaires dans la promotion de la dualité linguistique canadienne ».
On y apprend que les institutions postsecondaires canadiennes, particulièrement les institutions anglophones, connaissent mal les énormes besoins en personnel bilingue de la fonction publique fédérale. Le gouvernement fédéral, qui est de loin le plus gros employeur au Canada, devra embaucher entre 12 000 et 15 000 nouveaux employés chaque année pour compenser les départs à la retraite. Cela signifie qu’il embauchera chaque année plus d’employés que l’ensemble du personnel de General Motors au Canada en 2008. Entre 5 000 et 6 000 de ces postes sont désignés bilingues, y compris l’ensemble des postes de la haute fonction publique, et la très grande majorité de ces postes exigent une formation postsecondaire. Le comité s’inquiète de la capacité des institutions postsecondaires à former un nombre suffisant de diplômés bilingues pour combler ces postes. Les institutions postsecondaires n’exigent plus la connaissance des langues officielles pour l’admission ou l’obtention du diplôme, et la proportion de jeunes âgés de 15 à 19 ans qui sont bilingues est en baisse depuis une quinzaine d’années.
Pour répondre à ces inquiétudes, le comité formule onze recommandations dont la principale est que le gouvernement élabore une stratégie de recrutement de personnel bilingue qui s’assure de lancer un message très clair aux institutions postsecondaires du pays, en particulier les institutions anglophones, quant aux besoins de la fonction publique fédérale. Les autres recommandations touchent le soutien fédéral aux programmes d’immersion, la formation des enseignants, les programmes de mobilité étudiante, ainsi que le rôle primordial des institutions postsecondaires francophones en situation minoritaire.
Le gouvernement du Canada ne peut pas dire aux institutions postsecondaires ce qu’elles devraient faire puisqu’elles ne relèvent pas de sa compétence et que leur indépendance académique doit être respectée. Ce qu’il peut faire par contre, c’est de diffuser avec force un message clair quant à ses propres besoins : 5 000 à 6 000 postes bilingues doivent être comblés année après année dans le cadre du renouvellement de la fonction publique dans une multitude de domaines d’activité. Les membres du comité ont bon espoir que les institutions postsecondaires répondront à cet appel. Il y va de l’intérêt des institutions postsecondaires, il y va de l’engagement du gouvernement fédéral à servir de manière exemplaire l’ensemble de ses citoyens, et il y va finalement du renforcement de la dualité linguistique qui est plus que jamais une composante fondamentale de l’identité canadienne.
Une version électronique du rapport est disponible sur le site web du comité à l’adresse : www.parl.gc.ca/LANG-f.
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