Monsieur le Président, j'ai écouté le discours de mon collègue. Comme il a abordé de nombreux sujets, je ne peux pas répondre à tout ce qu'il a dit, mais je tiens à revenir à quelques-uns de ses arguments.
Premièrement, il a parlé de M. Pearson et du maintien de la paix. De nos jours, il n'y a pas une forte demande pour les services de maintien de la paix des Canadiens. On s'adresse plutôt aux pays qui ont de vastes effectifs militaires, et on subventionne ces forces armées pour qu'elles accomplissent leur travail. Les États africains s'entraident entre eux, tout comme les États asiatiques, et ils le font très bien.
Cependant, je ne sais pas si le député veut raconter toute l'histoire, mais il se rappellera que M. Pearson a également fait entrer des armes nucléaires au pays. Je ne sais pas s'il était en faveur des armes nucléaires, mais il en a fait entrer au Canada. Je crois que les armes nucléaires sont pires que les armes à sous-munitions.
Vous dites maintenant que nous allons utiliser et transporter des armes à sous-munitions. Premièrement, nous n'avons aucune arme à sous-munitions actuellement. Nous en avons déjà eu auparavant. Je suppose que les gens croyaient que c'était une bonne idée à l'époque, mais plus maintenant. Quoi qu'il en soit, nous ne voulons ni utiliser, ni transporter des armes à sous-munitions.
Vous dites également que notre vision du monde est différente de la vôtre. Vous croyez peut-être que notre place dans le monde est aujourd'hui amoindrie, mais pas nous. Nous croyons que nous occupons une très bonne place dans le monde, que nous y sommes très bien positionnés. Nous défendons nos convictions, mais pas vous.