Merci, madame la présidente.
Je salue mes collègues.
Monsieur Johnston, je vous remercie d'être ici.
Aujourd'hui, nous essayons de défendre le plus possible notre démocratie, qui est prise d'assaut par l'ingérence étrangère. Ce que nous faisons aujourd'hui est extrêmement important.
Quand je fais du porte-à-porte, des gens me disent ne pas être certains qu'ils iront voter. Je suis certain que vous entendez la même chose. Je les encourage alors à le faire en leur disant qu'il est important de voter et de s'impliquer, car leur choix peut décider de la couleur du gouvernement et des politiques qui seront adoptées.
Or il y a de plus en plus d'abstentions, et nous luttons contre cette abstention. Malheureusement, quand on voit ces menaces d'ingérence, il y a une baisse de confiance des gens dans la démocratie et nos institutions. Cela peut les amener à penser que les dés sont pipés, à se demander à quoi cela sert de voter et à se dire que ce sont les étrangers qui décident à leur place. Cela peut prendre des proportions extrêmement importantes. C'est cette confiance qu'il faut protéger, et ce sont nos institutions qu'il faut protéger.
Selon le dernier sondage Léger, 72 % des gens veulent une commission d'enquête publique et indépendante, car l'heure est grave. Il est important de faire toute la lumière sur la question et les gens pensent que c'est la seule façon de s'y prendre. Je ne vais pas vous donner toute la liste, mais de nombreux spécialistes dans le domaine nous disent qu'il faut tenir une enquête publique indépendante. La majorité des députés de la Chambre ont dit qu'il fallait créer une commission d'enquête publique et indépendante.
Dans le document de M. Johnston, ce dernier rejette cette possibilité. J'aimerais savoir pourquoi il rejette l'idée d'une commission d'enquête publique et indépendante qui est demandée par tant de gens.