Merci. Wela'lioq. Je vous parle aujourd'hui à partir du territoire non cédé des Micmacs, en Nouvelle-Écosse.
Premièrement, je tiens à remercier tous les témoins de nous avoir raconté leur histoire très touchante et d'avoir partagé avec nous leurs expériences personnelles. Il faut beaucoup de courage pour prendre la parole sur ce sujet, et pour partager notre histoire avec d'autres. Vous avez raison lorsque vous dites qu'il faut que d'autres personnes se manifestent, qu'elles soient entendues et que nous agissions, pour mettre fin à ce cycle.
En matière de traite de personnes, le Canada et le gouvernement misent sur la Convention des Nations unies contre la criminalité organisée transnationale et son protocole supplémentaire pour prévenir, éliminer et punir la traite de personnes, surtout celle des femmes et des enfants. Elle s'organise autour de quatre piliers: la prévention de la traite, la protection des victimes, la poursuite des auteurs de crimes et les partenariats. On a ajouté un nouveau pilier: l'habilitation.
Ce nouveau pilier a été ajouté pour accroître le soutien et les services offerts aux victimes. Je dois dire qu'environ 75 millions de dollars seront investis au cours des six prochaines années à cette fin, dont 57,22 millions de dollars sur cinq ans et 10,28 millions de dollars en vue de la mise en œuvre d'une suite améliorée d'initiatives visant à accroître notre réponse et à combler les lacunes.
Cela étant dit, dans quelle mesure cet enjeu est‑il associé au crime organisé, par opposition aux particuliers qui exploitent les femmes et les enfants?
Qui veut prendre la parole? Karen Pictou, voulez-vous parler en premier? Nous pourrons ensuite entendre Mme Perrier, Mme Baptie et Mme... Je ne vois pas votre nom.